Il avait incendié sa cellule du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (Orne), le 21 septembre 2016. Il explique que c'était pour mettre fin à sa vie. Pour destruction de biens d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes, Tony Meillhon a été jugé ce jeudi après-midi 6 octobre 2016 en comparution immédiate par le tribunal correctionnel d'Alençon, sous très haute surveillance policière.
Un très lourd passé judiciaire
Âgé de trente-sept ans, le détenu a déjà passé seize ans derrière les barreaux. Il est condamné à perpétuité avec peine de sûreté de 22 ans, et sans date de sortie actuellement programmée, notamment pour avoir frappé, étranglé, tué, puis démembré Lætitia Perrais, en 2011, en Loire Atlantique, avant de jeter le corps de la jeune femme, à l'eau.
À cause d'une frustration
Le détenu explique qu'il a quitté la prison de Fresnes (Val de Marne) le 18 mai dernier, pour le centre pénitentiaire d'Alençon-Condé sur Sarthe, car on lui avait à l'époque promis la mise en place d'un projet professionnel, mais à son arrivée, il n'en a rien été.
Il explique aussi avoir le sentiment d'une différence de traitement entre lui et les autres détenus, à son désavantage.
Enfin, un problème de tabac a achevé d'accumuler de la colère chez le détenu, qui a déjà fait une tentative de pendaison fin août dernier, et qui avait entamé une grève de la faim et de la soif, quatre jours avant de mettre le feu à sa cellule.
Un an de prison
Pour l'incendie de sa cellule, le tribunal correctionnel d'Alençon a condamné Tony Meilhon à un an de prison, ce qui ne change rien à sa perpétuité. Il est également condamné à verser 4420 euros à l'administration pénitentiaire pour rembourser les dégâts causés par son incendie.
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