Les professionnels de l'immobilier ne le diront jamais assez à leurs clients: c'est (toujours) le moment d'investir. Ce qui est nouveau, c'est que cette ritournelle peut désormais s'adresser aux personnes à faible revenu. Compte tenu des taux d'intérêt particulièrement bas proposés par les banques – un peu plus d'1 % sur des prêts de 20 ans – la transaction est plus envisageable. Encore faut-il savoir où jeter son dévolu. "À Caen ou autour de Caen, les prix ont certes chuté, mais il n'y a pas eu d'évolution majeure dans l'intérêt porté sur tel ou tel quartier", constate Quentin Jouy, agent immobilier au cabinet Immocaen.
Au centre, la concurrence est rude
"L'hypercentre est toujours très prisé des investisseurs, qui cherchent en grande majorité des biens de type F1 ou deux pièces, qu'ils peuvent facilement louer, notamment à des étudiants. Les individuels qui vont chercher dans ce même secteur vont donc se confronter à cette concurrence, qui fait augmenter les prix", détaille le professionnel, qui assure proposer dans la préfecture calvadosienne des biens entre 1 000 et 1 500 euros le mètre carré, et des trois ou quatre pièces à moins de 100 000 euros. "Les prix ont beaucoup baissé rive droite", reprend-il, "comme à Venoix. Le quartier neuf de Beaulieu, à l'ouest, maintient aussi son attrait: on y retrouve des terrasses, des balcons, des ascenseurs. C'est aujourd'hui un vrai melting-pot, avec une population de 7 à 77 ans."
Hors de Caen, peu de changement: le nord est toujours très recherché pour la proximité à la mer, quand les primo-accédants miseront davantage sur le sud de l'agglomération, "où l'on peut trouver des maisons confortables à 200 000 €".
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