À un mois de la présidentielle, Donald Trump - en difficulté depuis son duel télévisé avec Hillary Clinton - n'a pas tiré les leçons de son impréparation et de ses improvisations ratées devant 84 millions de spectateurs.
Ses conseillers s'effraient aussi des effets, dans l'opinion, des attaques de Mme Clinton sur le comportement de Trump envers les impôts: elle l'accuse d'avoir abusivement profité de niches fiscales alors qu'il s'indignait que "la moitié des Américains ne paient pas d'impôt"…
Résultat: au début de cette semaine, Mme Clinton était créditée de 42 % des intentions de vote contre 36 % à Trump, alors qu'ils étaient au coude-à-coude il y a quinze jours.
Se débattant contre cette mauvaise tendance, le candidat républicain renoue avec le ton incendiaire de ses premiers meetings. Le soir du 1er octobre en Pennsylvanie, il a traité son adversaire "d'incompétente, peut-être folle". Il a insisté sur sa mauvaise santé, et l'a accusée de "tentative criminelle contre la loi fédérale" dans l'affaire de sa messagerie privée. Après quoi il a menacé de parler des moeurs sexuelles de Bill Clinton lors du prochain duel télévisé.
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