"Je suis personnellement satisfait de cette élection. En particulier parce qu'une réélection est toujours un peu delicate, car on est face à un bilan, ce qui rend sujet aux critiques", a déclaré ensuite à la presse Paul Goze, qui a indiqué avoir été réélu avec "97%" des voix de l'assemblée générale. "Un vote à la soviétiques pourraient dire certaines mauvaises langues".
Goze, âgé de 65 ans, était le seul en lice lors de l'assemblée générale élective après que son seul rival, le président de Toulon Mourad Boudjellal, eut annoncé un peu plus tôt qu'il avait échoué à être élu au comité directeur.
Or, être élu au comité directeur était une condition indispensable pour ensuite pouvoir l'être à la présidence de la LNR lors de l'assemblée générale élective, qui se tenait dans la foulée dans le même hôtel du XVe arrondissement de Paris. Paul Goze a été élu pour la première fois en 2012 à la tête de la LNR.
"Je n'ai pas été élu au comité directeur, c'est une grande surprise, a ironiquement déclaré à la presse Mourad Boudjellal.
Paul Goze, qui quittera donc en 2020 la présidence de la LNR selon les statuts qui limitent à deux le nombre de mandats, a fait du plan stratégique 2016-2023, voté le 9 juillet, "la base" de son action ces quatre prochaines années.
"Il faut développer encore et toujours la médiatisation (du rugby) et le bilan financier du rugby professionnel en travaillant sur la mise en application du plan stratégique", a développé l'ancien président de Perpignan. "On essaiera d'en faire une grande partie."
- Mourad Boudjellal 'ostracisé' -
Mourad Boudjellal a lui répété qu'il n'avait "aucune chance" mais avoir "eu le courage d'aller apporter des idées nouvelles".
"J'ai obtenu 40 voix (à l'élection au comité directeur, NDLR) alors que la majorité était à 50 (52 en fait, NDLR), donc je n'étais pas si loin", a ajouté le président de Toulon qui a estimé que le rugby français était "une oligarchie".
"La preuve, c'est que j'ai été ostracisé (mardi), on m'a dit grosso modo: +les gens qui veulent changer les choses comme toi on n'en veut pas+", a ajouté Mourad Boudjellal, estimant que le rugby français allait "droit dans le mur".
"Je me délecterai dans quelques années car je suis quasiment sûr d'avoir raison sur l'avenir du rugby français", a-t-il poursuivi.
Mourad Boudjellal, âgé de 56 ans et pourfendeur depuis plusieurs années des institutions du rugby français, proposait notamment une réforme du plafonnement de la masse salariale et de la règles concernant les Joueurs issus des filières de formation (JIFF).
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