Le Varois lui-même concédait, le 21 septembre lors du lancement de sa campagne, n'avoir "aucune chance" de l'emporter à l'issue de l'assemblée générale élective qui se tiendra dans les salons d'un hôtel du XVe arrondissement de Paris, souhaitant surtout remporter le "débats d'idées" (modification des règles du "salary cap" et des Joueurs issus des filières de formations principalement).
Ce que confirme à l'AFP le président du Stade Français Thomas Savare: "Une élection n'est jamais pliée d'avance. Mais Paul Goze part hyper favori. D'abord, parce que la continuité c'est toujours plus simple, moins risqué. Et je pense globalement que les présidents sont satisfaits de ces quatre dernières années."
Au rayon bilan notamment de l'ancien président de Perpignan, élu pour la première fois en 2012, l'augmentation spectaculaire des droits télévisuels du Top 14, qui atteindront le chiffre record de 97 millions en moyenne par saison pour la période 2019-2023.
Mais aussi la plus grande visibilité médiatique offerte à la Pro D2 et la hausse substantielle du budget de la Ligue, porté à 130 millions d'euros pour dépasser celui de la Fédération.
Paul Goze a aussi négocié avec les clubs professionnels la nouvelle convention signée entre la Ligue et la Fédération pour la période 2016-2010 et un "plan stratégique 2016-2023", adoptés en assemblée générale en juillet dernier.
- Probable entrée de mécènes -
Difficile dès lors d'imaginer les clubs lui enlever mardi leur soutien trois mois seulement après avoir approuvé ses mesures. D'autant que Mourad Boudjellal, selon plusieurs sources, irrite ses confrères, surtout du Top 14, par ses nombreuses sorties médiatiques, parfois même à leur encontre.
Or, pour éventuellement être élu président de la LNR, Mourad Boudjellal devra d'abord l'être au comité directeur pour le compte des clubs de Top 14, scrutin pour lequel les présidents des formations de l'élite détiennent la majorité des voix.
Le président de Toulon, pour décrocher l'un des six postes dévolus aux représentants des clubs du Top 14, devra faire face à six... concurrents: Marc Chérèque (Grenoble), Pierre-Yves Revol (Castres), Yann Roubert (Lyon), Francis Salagoïty (Bayonne), Thomas Savare (Stade Français) et Jacky Lorenzetti (Racing 92).
Comme Mourad Boudjellal, avec qui il aime croiser le fer, le président du Racing 92 se présente une nouvelle fois après avoir échoué à être élu en 2012 au sein du comité directeur où "certains mécènes vont probablement faire leur entrée", d'après le vice-président de la Ligue et ancien président d'Oyonnax Jean-Marc Manducher, joint par l'AFP.
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