Récompensés cette année par les plus grands prix d'astrophysique, le Britannique Ronald Drever et les Américains Kip Thorne et Rainer Weiss ont observé pour la première fois en septembre 2015 les ondes gravitationnelles issues de la collision de trous noirs.
Cette découverte ouvre une nouvelle fenêtre sur l'univers et ses mystères et confirme une prédiction clé d'Albert Einstein dans sa théorie de la relativité générale présentée il y a un siècle, pour laquelle le génial physicien avait reçu le prix Nobel en 1921.
Drever, Thorne et Weiss ont fondé l'observatoire Ligo (Laser Interferometer Gravitational-wave Observatory) du prestigieux Caltech (California Institute of Technology) qui a raflé 17 Nobel depuis la première édition du prix en 1901.
Autre avancée citée, l'observation en 1975 des courbes de rotation des galaxies qui a donné naissance aux théories sur la présence de matière noire dans l'univers. Les Américains Vera Rubin et Kent Ford pourraient donc être honorés.
Le prix doit être décerné au plus tôt à 9h45 GMT.
En 2015 il était allé au Japonais Takaaki Kajita et au Canadien Arthur McDonald (Canada), crédités d'avoir établi que les neutrinos, particules élémentaires, avaient une masse.
Le prix de physique est le deuxième de la saison Nobel après celui de médecine, attribué lundi au Japonais Yoshinori Ohsumi. Le biologiste a été récompensé pour son étude de la régénération cellulaire qui, en cas de dysfonctionnement, peut déclencher la maladie de Parkinson ou le diabète.
Suivront la chimie mercredi, la paix vendredi, le prix d'économie lundi et la littérature le 13 octobre.
Le jury norvégien qui remet le prix de la paix a été confronté à une avalanche de nominations, 376, soit une centaine de plus que le précédent record, dont les acteurs de l'accord de paix en Colombie et de celui sur le nucléaire iranien.
Le rejet surprise de l'accord de paix par les Colombiens appelés dimanche à l'entériner par référendum a toutefois quasi annihilé, selon les experts, ses chances auprès du comité Nobel norvégien.
Pour la littérature, l'Académie suédoise doit trancher, par exemple, entre des romanciers super-stars, comme l'Américain Philip Roth ou le Japonais Haruki Murakami, et des écrivains moins lus, comme le dramaturge norvégien Jon Fosse ou le poète syrien Adonis.
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