Quelque 147 objets d’art sacré datant de la seconde moitié du XIXe siècle, statues, pièces d’orfèvrerie, reliquaires, ostensoirs ou lapidaires, sont exposés sur trois niveaux dans le transept sud de l’édifice religieux.
Conçue comme un "dialogue de l'Histoire et du contemporain", la flamboyante scénographie d’Othoniel, mêlant perles en verre de Murano et anneaux d’aluminium, a mobilisé une quinzaine des meilleurs artisans d’art de France.
"J’ai voulu cette explosion de matériaux avec l’idée que le beau amène au sacré, une vision que je me suis appropriée lors de mes voyages en Asie", a précisé Jean-Michel Othoniel.
Magnifié par un immense vitrail de 10.000 pièces de verre, d’or et de mica, le trésor de la cathédrale abrite, au dernier étage, un reliquaire, créé par Othoniel, recélant un fragment du fémur de Pierre Aumaître, missionnaire charentais martyrisé en Corée en 1866, puis béatifié en 1968 et canonisé par le pape Jean Paul II en 1984.
"Ce trésor est un projet unique dans une vie, quelque chose qui me nourrit encore et qui aura forcément une grande influence dans mon travail à l'avenir", a déclaré Jean-Michel Othoniel. Considéré comme "le Peter Pan de l’art contemporain", l'artiste est connu du grand public pour avoir habillé la station de métro Palais-Royal, à Paris, en perles de verre de Murano.
En mai 2015, au Château de Versailles, il avait inauguré "Les Belles Danses", trois sculptures fontaines installées sur les bassins du nouveau bosquet du Théâtre d’eau réaménagé par le paysagiste Louis Benech.
A Angoulême, il a fallu huit années de travail. Fruit d’une commande publique en 2008, au lendemain de la restauration de la cathédrale d'Angoulême, supervisée par la direction régionale des Affaires culturelles (Drac) de Poitou-Charentes, cette installation a bénéficié d'un soutien de l’État et du mécénat d’Engie (ex-fondation GDF-Suez).
Les visites publiques débuteront dès la Toussaint.
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