La Métropole Rouen Normandie (Seine-Maritime) recevra lundi 17 octobre 2016 le prix de la "meilleure intercommunalité pour la biodiversité 2016", une récompense attribuée chaque année depuis 2010.
Trois initiatives pour convaincre
La collectivité a séduit le comité scientifique et technique chargé d'évaluer l'action des participants avec trois projets: la restauration du site silicicole des Terres du Moulin à Vent à Bardouville et Anneville-Ambourville (Seine-Maritime), la protection de la biodiversité inscrite dans le plan local d'urbanisme intercommunal en élaboration et l'éco-pâturage sur les coteaux.
Des ruches, du maraîchage et un verger
Ces coteaux calcicoles sont présence en masse dans deux communes: d'abord à Darnétal, ensuite à Amfreville-la-Mi-Voie (Seine-Maritime): "C'est la deuxième commune de la Métropole en termes de surfaces de coteaux", confirme le maire adjoint à l'environnement Hugo Langlois. Ces coteaux, divisés en parcelles, sont déjà en cours d'aménagement. À Amfreville, plusieurs initiatives y ont été menées: "Un apiculteur y a installé ces ruches, un verger conservatoire avec des pommes et des poires y est installé et du maraîchage bio va commencer sur l'une des parcelles", continue Hugo Langlois.
De l'éco-pâturage pour faire revivre la faune et la flore
Surtout, un particulier va bientôt amener plusieurs chèvres sur une parcelle. Objectif: éliminer les petits massifs d'arbustes, type aubépine, qui deviennent denses et impénétrables. Cet éco-pâturage va ainsi permettre de faire place nette à "la faune et à la flore bien particulières de ces coteaux", dixit Mathias Ader, directeur Énergie et Environnement à la Métropole. "Il y a ici des papillons de jour, notamment une espèce emblématique de ces coteaux, le damier de la succise, seule espèce de coteaux protégée. Il y a aussi des mantes religieuses, des criquets, des sauterelles, précise Audrey Bargé, coordonnatrice de la politique de biodiversité à la Métropole. Concernant la flore, il y a la violette de Rouen", une espèce menacée.
Ces petites bêtes et plantes pourront refaire surface après l'hiver, une fois le débroussaillage fait par les chèvres installées ici. Le prix obtenu de la Métropole n'en sera alors que plus justifié.
A LIRE AUSSI.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.
Eco-paturage : je suis MDR comme disent les d'jeun's ! Qui se souvient qu'il y a + d'une dizaine d'années qu'on avait monté des moutons venant de Maastricht avec un "berger" justement dans les coteaux de Darnétal...Avec l'argent du contribuable...Et cette initiative "éco-citoyenne" est tombée à l'eau...comme tout ce que font les zélus zécolos !