Le conseil d'administration a "autorisé" son PDG Jean-Bernard Lévy "à formaliser vis-à-vis du gouvernement britannique l'engagement de ne pas céder le contrôle" de la société qui va gérer le projet, a indiqué le groupe dans un communiqué.
Des sources proches du dossier avaient auparavant confirmé à l'AFP l'engagement d'EDF à rester majoritaire dans le projet durant toute la phase de construction, comme l'avait exigé le gouvernement britannique lorsqu'il avait donné son feu vert à Hinkley Point à la mi-septembre.
M. Lévy avait déjà assuré, quand Londres avait donné son accord, que son groupe s'engageait "pendant la période de construction et au-delà à ne pas descendre en-dessous de 51%".
Par ailleurs, le conseil d'administration a également accepté, comme le demandait Londres, de ne pas recourir "à ce stade" à la première tranche de 2 milliards d'euros de garantie consentie par le Trésor britannique.
Londres a approuvé le 15 septembre la construction de deux réacteurs EPR à Hinkley Point dans le Somerset (sud-ouest de l'Angleterre), un investissement colossal de 18 milliards de livres supporté à 66,5% par EDF et à 33,5% par son partenaire chinois CGN.
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