Élie Khoury a grandi au Liban. Il est plongé dès son plus jeune âge dans la musique… D'abord le piano, puis il se met très vite à l'Oud "l'instrument le plus populaire dans le monde arabe", explique-t-il. Des rencontres comme celle avec Charbel Rouhana, grand joueur d'Oud libanais, lui permettent de se faire progressivement un nom dans le monde de la musique arabe classique. Il se lance alors un nouveau challenge: apprendre le Bouzouk, un autre instrument à cordes traditionnel arabe. Sa dextérité lui permet de devenir un des meilleurs joueurs de Bouzouk au monde. Il enchaîne les concerts au Liban et à l'étranger: "Je n'arrive plus à me rappeler du nombre de voyages que j'ai fait."
Plus d'une passion dans son sac
En 2012, Élie Khoury s'installe en France. L'idée lui vient de partager une partie de sa culture et de ses origines à travers la cuisine. "J'aime cuisiner, j'avais cette idée de restaurant depuis l'université", affirme-t-il. C'est sur la place de la Pucelle, à Rouen (Seine-Maritime), que le musicien décide d'ouvrir son restaurant-traiteur libanais, baptisé Sumac. Il y cuisine lui-même des produits frais avec des recettes de chez lui.
Transmettre et partager son savoir-faire
Entre le restaurant et la musique, Élie Khoury trouve toujours le temps pour de nouveaux projets. Il retourne régulièrement au Liban pour des concerts et organise des ateliers dans des universités étrangères. Le passionné ne s'arrête pas là: il souhaite désormais monter un groupe. Le parcours compliqué du musicien reflète une mentalité qui ne le quitte jamais: "Je pense que je suis fou, mais au moins je peux me dire: je suis intègre avec moi-même", conclut Eli Khouri. Un fou peut-être, mais aussi un grand mélomane.
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