"Concernant les demandes récentes faites à certains présidents d'îles de loisirs d'accueillir des migrants", Mme Pécresse, interpellée par le groupe LR, a estimé que "ces lieux ne sont pas adaptés à l'accueil des migrants, au regard du public qu'ils accueillent et de leur utilité sociale".
Alors que l'Etat cherche le maximum de lieux disponibles dans le cadre du démantèlement du camp de Calais, elle a aussi souligné que "les équipements de services publics de la région", comme les lycées, les gymnases, n'étaient pas non plus "des lieux adaptés à ces publics".
Elle a rappelé que les îles de loisirs, ou bases de loisirs, des espaces naturels de loisirs et de baignade qui accueillent chaque année 4 millions de Franciliens, étaient "de véritables +jardins+ pour ceux qui n'en ont pas", et que "leur vocation première est d'accueillir des jeunes et des familles qui aspirent à la détente et aux loisirs, et qui pour certains n'ont pas la possibilité de partir en vacances".
Interrogée sur l'usage du burkini dans ces espaces de baignades, la présidente de Région a indiqué que "s'agissant de piscines et d'espaces de baignade clos", elle avait "demandé aux présidents des îles (de loisirs, ndlr) de réaffirmer dans le règlement intérieur, la stricte interdiction, pour des raisons d'hygiène et de sécurité, de se baigner dans une tenue autre que le maillot de bain".
Interpellée par ailleurs par le FN sur "le projet mortifère" et "le délire immigrationniste de la maire de Paris" à propos du camp pour migrants qui va être installé dans le quartier de la Chapelle, dans le nord de Paris, alors que le site doit accueillir le futur campus Condorcet, Mme Pécresse a assuré qu'elle serait "très vigilante" à l'usage des lieux, et "attentive au calendrier".
Toujours sur les migrants, le MoDem a de son côté souhaité que Mme Pécresse "interpelle le gouvernement, pour qu’il accepte enfin de jouer son rôle", notamment en matière "de concertation", en demandant au préfet d'IDF "de réunir les maires de manière à évoluer vers un accueil qui ne serait plus subi par les élus locaux", et "de répartition".
Le MoDem a aussi souhaité qu'elle interpelle "les autres présidents de région pour qu’ils jouent le jeu de la répartition".
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