Déjà trois jours de grève, ce mercredi 21 septembre 2016, pour les 12 ambulanciers et infirmiers anesthésistes duSMUR de l'hôpital d'Alençon (Orne). Ils s'opposent à une réorganisation "comptable" de leur service, qui va rigidifier la capacité d'action de leurs deux équipes et donc la prise en charge vitale des patients dans tout le département de l'Orne. Une situation particulièrement surréaliste en plein état d'urgence, lié au risque d'attentat.
Des horaires rigides face à un besoin de souplesse
Actuellement, le service de nuit est assuré par astreintes, ce qui permettait une souplesse dans les horaires de prise en charge des usagers. Désormais ce sera deux équipes : une de jour qui devra stopper son travail à 20h. Suivie d'une équipe de nuit.
Cette rigidité ne permet plus par exemple à un infirmier de partir sur une urgence à l'autre bout du département de l'Orne s'il est 18h, puisqu'il doit arrêter son travail à 20h. Jean-Marc Chompton, responsable du personnel au SMUR 61, réagit :
La grève s'élargit à d'autres
Par solidarité, les personnels médicaux du SMUR, mais aussi les médecins régulateurs du SAMU et des urgences de l'hôpital d'Alençon, ont désormais rejoint ce mouvement de grève.
Les grévistes invitent les Alençonnais à venir écrire un message de soutien sur leur piquet de grève, situé à l'entrée du centre hospitalier d'Alençon.
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