Deux infirmiers et deux ambulanciers ont trouvé la mort dans ce raid ayant frappé mardi à 23H00 (20H00 GMT) le centre à Khan Touman, tandis qu'un autre infirmier se trouve dans un état critique, a précisé l'Union des organisations de secours et de soins médicaux" (UOSSM), qui rassemble des médecins de la diaspora syrienne opérant dans les zones rebelles.
Ce bilan pourrait s'alourdir en raison de la présence de victimes sous les décombres, a-t-elle précisé.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), le raid a également tué "neuf membres de l'Armée de la Conquête" qui travaillaient dans le centre médical. Ce groupe rebelle inclut le Front Fateh al-Cham (ex-branche syrienne d'Al-Qaïda) et d'autres groupes islamistes.
L'OSDH n'était pas en mesure d'identifier la nationalité des avions ayant participé aux frappes.
"En raison de l’intensité des frappes, les trois niveaux (du bâtiment du centre médical) se sont effondrés et sont complètement détruits", a indiqué dans un communiqué Ahmed Dbais, le directeur de l'UOSSM.
Ce point médical offre des services médicaux d’urgence à 750 blessés par mois, selon l'ONG.
Après une trêve fragile qui a duré une semaine, les violences ont repris de plus belle mardi sur les fronts de guerre en Syrie, notamment dans la province septentrionale d'Alep avec des frappes aériennes intenses du régime et de son allié russe sur les secteurs contrôlés par les rebelles.
Selon l'Organisation mondiale de la Santé, la Syrie est le pays le plus dangereux pour les personnels soignants avec 135 attaques contre des centres médicaux en 2015.
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