L'ex-chef de l'Etat a également dénoncé "l'islam extrémiste et politique", dont le but est de "provoquer la République", lors d'une réunion publique.
"Je serai le président de l'action, je n'accepte pas les 238 morts", victimes des attentats depuis janvier 2015, a-t-il ajouté, promettant de mener "une guerre impitoyable" au terrorisme islamiste.
"Je n'accepterai pas les comportements moyenâgeux qui veulent qu'un homme se baigne en maillot de bain, quand les femmes sont enfermées" dans des burkinis, a-t-il également affirmé.
Dénonçant à nouveau "la tyrannie des minorités", il a assuré que s'il gagnait en 2017, il serait "le président de la communauté nationale car en France, la seule communauté qui vaille est la communauté française".
"Si l'on veut devenir français, on parle français, on vit comme un Français. Nous ne nous contenterons plus d'une intégration qui ne marche plus, nous exigerons l'assimilation. Dès que vous devenez français, vos ancêtres sont gaulois. +J'aime la France, j'apprends l'histoire de France, je vis comme un Français", doit se dire celui qui devient français, a-t-il ajouté.
"La situation de la France est grave. C'est un combat extraordinairement difficile. Nous avons à combattre la gauche, qui fera de moi son adversaire habituel, nous avons à combattre l'extrême droite qui fera de moi son adversaire privilégié. Elle a compris que j'étais le plus dangereux", a-t-il également déclaré.
Selon lui, il faut "combattre la pensée unique dans ce qu'elle a de plus insupportable (...) Si on dit que l'islam pose un problème d'intégration, comme à l'époque, les catholiques ont posé un problème à la République, on est islamophobe. C'est insupportable. Si on dit qu'on ne peut plus continuer avec l'immigration (...) alors on est traité de raciste. C'est insupportable".
"Quand on dit qu'on n'est pas de gauche, on se demande si vous avez un coeur qui bat. Si vous avez des questions à me poser, France Télévisions, posez-les!", a-t-il ironisé, faisant allusion à L'Emission politique, sur France 2, dont il a été le premier invité jeudi. "Les médias doivent expliquer la complexité du monde et non pas participer à un combat politique", a-t-il ajouté.
"Je veux être le porte-parole de la majorité silencieuse", a lancé M. Sarkozy, sous les applaudissements du public.
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