Selon la presse italienne, qui cite des sources libyennes, les deux hommes travaillaient pour une société italienne chargée de la manutention à l'aéroport de Ghat, près de la frontière algérienne.
"Le ministère est informé de la situation et, depuis qu'il a eu la nouvelle, en suit les développements", a annoncé à l'AFP un porte-parole du ministère italien des Affaires étrangères.
"Nous travaillons avec le maximum de réserve, compte tenu de la délicatesse de la situation", a-t-il ajouté.
De nombreuses sociétés italiennes travaillent en Libye et leur personnel expatrié a plusieurs fois été victime d'enlèvements au cours de ces dernières années.
Lors du dernier, quatre Italiens employés d'une société de construction avaient été enlevés en juillet 2015 près d'un complexe de la compagnie pétrolière italienne ENI dans la région de Mellitah, à l'ouest de Tripoli, dans une zone qui avait déjà été le théâtre de prises d'otages.
Après plus de six mois d'une détention éprouvante, deux d'entre eux avaient été tués dans des circonstances encore troubles, lors de l'attaque du convoi dans lequel ils étaient transportés.
Les deux autres, qui avaient été séparés des deux premiers plusieurs semaines auparavant, avaient été libérés sains et saufs quelques jours plus tard après une opération de milices libyennes contre des jihadistes du groupe Etat islamique (EI) dans la région de Sabrata (ouest).
Ancienne puissance coloniale, l'Italie s'implique fortement dans les tentatives de rétablissement d'un Etat stable en Libye. Le gouvernement a annoncé la semaine dernière son intention d'envoyer une centaine de soldats pour assurer la protection d'un hôpital militaire que Rome entend installer à Misrata, à l'est de Tripoli.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.