Le groupe Foncia, syndic de cette résidence, s'est désolidarisé dimanche de "l'action faite en local qui ne reflète en rien la politique du groupe", promettant des "excuses au nom du groupe" aux copropriétaires de la part de son président, François Davy.
Dans un courrier reçu jeudi, le syndic, tout en prenant soin de les remercier pour leur "patriotisme", leur demande, "sachant que les activités sportives estivales sont terminées", de "bien vouloir le déposer afin d’éviter tout débordement".
"Nous avions planté ce drapeau à l'occasion de la finale de l'Euro de football le 10 juillet, puis il y a eu la Fête Nationale, et l'attentat, alors nous avons décidé de le laisser", a expliqué à l'AFP Michèle Panicali, retraitée parisienne qui vit avec son mari la moitié de l'année à Nice dans ce rez-de-jardin.
"Pour nous, c'est un acte de résistance par rapport à tout ce qui se passe et surtout un hommage en mémoire aux 86 victimes de Nice, nous ne le retirerons pas", a-t-elle ajouté.
Selon le règlement de l'immeuble, seuls sont interdits l’étendage de linge et les barbecues.
En février dernier, le quotidien local Nice-Matin avait rapporté un cas similaire dans une localité voisine, à Cagnes-sur-Mer, où deux résidentes avaient subi les foudres de leur syndic pour avoir accroché le drapeau tricolore à leur balcon après les attentats de Paris.
Cette initiative prise, selon le syndic, par un collaborateur, avait ensuite été désavouée par la direction.
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