Depuis sa prison, Fabien Clain communiquait par lettre avec Mohamed Merah, selon nos confrères de France Info qui, ce vendredi 16 septembre 2016, sortent cette enquête. Les deux hommes s'étaient connus à Toulouse (Haute-Garonne), où Clain était allé habiter, après avoir quitté les quartiers de Perseigne et Courteille à Alençon (Orne).
Maître à penser
L'Alençonnais serait alors devenu un maître à penser pour Merah, le "tueur au scooter", qui avait abattu des militaires et des enfants juifs à Toulouse et Montauban (Tarn-et-Garonne), lui écrivant par exemple : "C'est vraiment une grâce d'Allah de nous avoir guidé à la vérité".
Pourtant, à l'époque, la justice ne s'était pas intéressée à Fabien Clain, puisqu'il était en prison…
La marque de Clain sur beaucoup d'attentats en France
Depuis ces événements, le nom du djihadiste d'Alençon est apparu à chaque acte terroriste en France : lors du double meurtre de Magnanville, ou lors de l'attentat déjoué contre des églises en région parisienne. La DGSE et la DGSI estiment aussi qu'il est l'un des commanditaire des attentats parisiens.
L'enquête de nos confrères révèle que, selon les services de renseignement, Fabien Clain a été repéré ces derniers mois avec son frère Jean-Michel, loin d'Alençon : au Nord de la Syrie, avec autour de lui, de ses anciens compagnons de Toulouse, dont le beau-frère de Mohammed Merah.
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