"Nous respectons la décision britannique tout en la déplorant, mais l'UE n'est pas menacée dans son existence par cette décision", a déclaré M. Juncker devant le Parlement européen, réuni en séance plénière à Strasbourg.
"Nous serions heureux que la demande de sortie du Royaume-Uni nous parvienne rapidement pour mettre un terme aux rumeurs et aux incertitudes", a-t-il réaffirmé, plaidant pour une future "relation amicale" avec Londres mais dans le cadre de laquelle "le marché intérieur et la libre-circulation ne peuvent pas être à la carte".
"Il y a des fractures, des fissures, des fragmentations qui s'expriment parfois et cela fait le lit du populisme", a estimé le dirigeant européen, dans son état des lieux.
Mais "le populisme ne règle pas les problèmes, au contraire, le populisme apporte des problèmes, soyons en sûr", a-t-il dit, déclenchant des applaudissements nourris des eurodéputés.
Le président de la Commission a également plaidé pour une Europe plus sociale - contre le "dumping social" - et a promis de continuer à lutter contre le chômage.
Même s'il s'est dit "pas un fanatique du libre-échange", il a estimé qu'il fallait continuer de conclure des accords commerciaux avec des pays tiers, qui "nous apportent plus d'emplois", alors que la négociation d'un accord de libre-échange avec les Etats-Unis semble dans l'impasse.
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