. Stan Wawrinka: au zénith
Le Suisse aime les matchs à enjeux: à 31 ans, il disputait sa troisième finale d'un Grand Chelem. Et comme à l'Open d'Australie 2014 et Roland-Garros 2015, il n'a pas craqué. Le N.3 mondial, plus réaliste, a écoeuré Djokovic qui, de son propre aveu, a pris "une petit leçon": "Il fait partie des tout meilleurs, c'est clair", a admiré "Djoko".
. Novak Djokovic: ciel de traîne
Alors qu'il avait remporté les deux premiers tournois du Grand Chelem de l'année, le Serbe finit 2016 sur deux déceptions majeures: une élimination au 3e tour de Wimbledon et une finale perdue à l'US Open. A Londres, il était perturbé par des problèmes personnels. Gêné en août par son poignet gauche, avec une sortie au premier tour aux JO de Rio, il a longtemps hésité à s'aligner à New York. Au bout du compte, "deux titres et une finale, le bilan en Grand Chelem (de 2016) reste positif", a-t-il estimé.
. Andy Murray: nuageux
L'Ecossais a payé le prix fort à New York pour sa débauche d'énergie estivale: vainqueur à Wimbledon en juillet, champion olympique à Rio en août, le N.2 mondial a été éliminé en quarts de finale à "Flushing" et a laissé passer une chance peut-être unique d'inquiéter Djokovic, guère serein.
. Rafael Nadal: mitigé
"Rafa" est tombé dès les 8es de finale et n'a donc pas atteint les quarts de finale en Grand Chelem en 2016, une première depuis douze ans. Mais le Majorquin, sacré champion olympique de double quelques semaines plus tôt, reste optimiste: débarrassé de son problème à un poignet, il se sent prêt à finir la saison en boulet de canon.
. Juan Martin del Potro: ciel étoilé
Absent lors des deux dernières éditions de l'US Open, à cause de ses blessures à répétition à un poignet, le géant argentin, vainqueur à New York en 2009, s'est hissé en quarts de finale, trois semaines après avoir ramené une médaille d'argent de Rio. "Mon tennis est proche du niveau où je veux qu'il soit, mais je ne suis pas encore au niveau physique des autres", a constaté celui qui est passé en deux semaines du 142e au 63e rang mondial.
. Serena Williams: brouillard
Pour la deuxième année consécutive, l'Américaine a mordu la poussière en demi-finales de "son" tournoi. Elle a également perdu sa première place mondiale et l'occasion de battre quelques records de plus, comme ceux du nombre de semaines consécutives en tête du classement WTA (186) et du nombre de sacres en Grand Chelem (22) qu'elle co-détient avec Steffi Graf. Avec deux titres, dont "seulement" un en Grand Chelem (Wimbledon), l'exercice 2016 est décevant pour la reine Serena qui aura 35 ans le 26 septembre.
. Angelique Kerber: soleil resplendissant
L'Allemande a terminé la saison en Grand Chelem comme elle l'a commencée, sur un titre, avec en prime la première place au classement mondial. A 28 ans, elle a mis fin à la disette du tennis allemand qui attendait depuis 1999 sa nouvelle Steffi Graf, même si elle n'a ni le tennis, ni les ambitions de son illustre aînée.
. Karolina Pliskova: arc-en-ciel
La Tchèque a réalisé un mois d'août de toute beauté: elle s'est imposée à Cincinnati (Etats-Unis, le titre le plus important de sa carrière). Elle a ensuite disputé sa première finale en Grand Chelem et peut se targuer d'avoir épinglé à son tableau de chasse cette saison la N.1 mondiale (Serena Williams à Flushing Meadows), sa dauphine (Kerber à Cincinnati), la N.3 au classement WTA (l'Espagnole Garbine Muguruza à Cincinnati), sans oublier Venus Williams (à l'US Open). Résultat, elle a bondi à 24 ans à la 6e place mondiale, son meilleur classement.
. Les nouveaux mousquetaires: alternance soleil/nuages
Pour la première fois dans l'ère Open, trois Français ont atteint les quarts de finale d'un rendez-vous majeur, mais le bilan de ces "nouveaux mousquetaires" est au final mitigé. Le grand espoir Lucas Pouille, déjà quart-de-finaliste à Wimbledon, a fait chuter Nadal en 8es et confirmé qu'il pouvait rapidement prétendre au top 10 mondial, à seulement 22 ans. Il a intégré lundi le top 20 au 18e rang, son meilleur classement en carrière. Jo-Wilfried Tsonga a une nouvelle fois été stoppé par une blessure. Paradoxalement, la plus grande déception est venue de Gaël Monfils: après avoir donné l'impression d'avoir mûri, il a buté en demi-finales, pour la treizième fois en autant de tentatives, sur Djokovic, non sans adopter une improbable et très critiquée stratégie qui a peut-être dilapidé tout le crédit qu'il avait accumulé en 2016.
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