Trois nouveaux bus font leur apparition dans l'agglomération de Rouen (Seine-Maritime). Leur particularité : ils sont 100% électriques. Frédéric Sanchez les a présentés ce lundi 12 septembre 2016. Le premier, baptisé Yutong, est un bus chinois commercialisé par le groupe Dietrich Carebus, et assemblé à Strasbourg. Il est arrivé lundi 5 septembre 2016 et a déjà circulé à vide sur les lignes F2 Bihorel/La Vatine), 6 (Grand-Couronne/Rouen), 11 (Isneauville/Amfreville) et 13 (Rouen-Boos). Il transportera des voyageurs les mardi 13, mercredi 14 et vendredi 16 décembre 2016.
L'autonomie, enjeu principal
Le second, du constructeur Heuliez, débute ses essais à vide lundi 12 septembre 2016 et les terminera vendredi 16 septembre 2016. Son autonomie annoncée est de 250 km. Enfin, le BlueBus de Bolloré, conçu et produit en France, sera testé en novembre.
Pour Frédéric Sanchez, président de la Métropole, ces tests servent à valider, ou non, la fiabilité de ces bus sur les routes de l'agglo :
"Nous souhaitons vérifier en exploitation normale comment les choses se passent. L'enjeu chez nous, c'est l'autonomie des batteries à cause de ces côtes qu'il faut grimper, à Canteleu, Bonsecours, ou à Mont-Saint-Aignan et qui consomment de l'énergie. On veut vérifier comment se comportent ces bus électriques sur ces routes".
450 000 € le bus
Si ces tests s'avèrent positifs, la Métropole pourrait acquérir quelques-uns de ces bus "moins polluants, qui font moins de bruit et qui sont plus confortables, car il y a moins de vibrations pour les usagers comme pour le chauffeur". Mais pas question de convertir toute la flotte de la TCAR à l'électrique. Les prix sont encore trop importants : 250 000€ pour un bus diesel classique, 450 000€ pour un électrique.
"Nous passons quasiment du simple au double question prix. Il faudra des aides publiques. Que l'Etat, la Région éventuellement, nous épaulent pour lancer un cercle vertueux ! Si les collectivités commandent en plus grand nombre ces véhicules, alors leur prix baissera".
Pas de Teor électriques
Les nouveaux bus, quand ils seront commandés à l'un des constructeurs, n'équiperont que les lignes habituelles. Pas les lignes Teor, "parce qu'il n'y a pas de bus articulés de 18m de long actuellement produits", précise Frédéric Sanchez.
Quant au sujet des véhicules à hydrogène, la Métropole semble avoir mis de côté cette piste. S'ils ont plus d'autonomie que des bus électriques, ils sont surtout bien plus chers, puisque leur prix annoncé est de 850 000€. "On ne va pas tester cette technologie grandeur nature pour le moment", conclut Frédéric Sanchez.
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