Quand "Djoko" arrive en finale d'un tournoi majeur, il la gagne toujours, sauf quand son adversaire s'appelle Wawrinka.
Le Serbe a remporté ses cinq dernières finales en Grand Chelem, mais Wawrinka est le dernier à l'avoir battu à ce stade de la compétition, à Roland Garros en 2015.
"C'est quelqu'un qui aime les grands rendez-vous: plus il y a de l'enjeu, plus il élève son niveau de jeu", a résumé Djokovic, qui a pourtant remporté 19 de ses 23 duels face au N.3 mondial.
"Se retrouver dans une finale pour un titre important ne le stresse pas, bien au contraire. Avec ses deux titres du Grand Chelem, son titre olympique (en double en 2008, ndlr) et une Coupe Davis à son palmarès, il croit beaucoup plus en lui", a poursuivi le tenant du titre qui, lui, disputera sa septième finale de l'US Open et visera son troisième titre new-yorkais après 2011 et 2015, le 13e de sa carrière en Grand Chelem.
- Deux fois moins de temps -
Pourtant, Djokovic aborde ce rendez-vous autrement plus reposé que Wawrinka: en raison des forfaits et abandons de ses adversaires sur la route de la finale, il n'a passé que neuf heures sur les courts de Flushing Meadows, soit deux fois moins de temps que le Suisse.
"Je ne crois pas que cela change quoi que soit, même si cela a dû lui faire du bien car il est arrivé ici un peu blessé", a balayé Wawrinka.
"Novak est une bête d'un point de vue mental, il donne toujours le meilleur de lui-même dans une finale, c'est un défenseur incroyable, ce n'est jamais facile de jouer contre lui", a-t-il poursuivi.
A 31 ans, Wawrinka n'a plus rien à envier à son adversaire en terme de solidité mentale: il a remporté ses dix dernières finales pour porter son palmarès à 14 titres, dont trois conquis cette saison.
"Dix de suite, ce n'est pas mal, mais c'est aussi parce que j'en ai perdu beaucoup avant", a-t-il souri.
"Quand j'aborde une finale maintenant, je me dis que je peux la gagner car j'ai produit généralement du bon tennis pour en arriver là", a-t-il expliqué.
S'il a fait forte impression en demi-finale en étouffant Kei Nishikori, pourtant tombeur d'Andy Murray en quarts, il est passé tout près de la sortie dès le 3e tour face au Britannique Daniel Evans (N.84), qui s'était même offert une balle de match.
"Je joue de mieux en mieux mais, même avec mon meilleur tennis, je peux perdre contre Novak", a-t-il prévenu.
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