A l'infirmerie, les soucis ne manquent pas. Nabil Fekir a subi une arthroscopie du genou droit dont il avait été opéré il y a un an, pour enlever un débris méniscal gênant ; Clément Grenier a été victime d'une fissure de fatigue à un tibia ; Mathieu Valbuena souffre des adducteurs et le dos de Christophe Jallet le rend indisponible un mois.
D'autant que le calendrier va devenir plus dense avec la Ligue des Champions. Le match contre Bordeaux est pour l'OL le premier d'une série de sept, en 23 jours, et les solutions de remplacements sont limitées.
"C'est aussi une chance pour les jeunes joueurs de se montrer. Parfois, on a de très bonnes surprises. J'ai confiance en mon groupe et aux jeunes que j'ai intégrés", assure Genesio.
"Je suis un peu inquiet mais c'est aussi dans ces moments-là qu'on voit la solidarité d'une équipe. Je préférerais avoir tout mon effectif à ma disposition mais l'intérêt du métier, c'est aussi de trouver d'autres solutions", confie-t-il.
Après la défaite à Dijon (4-2), le système de jeu en 4-3-3, privilégié depuis sa prise de fonction en janvier, semblait remis en cause.
Mais l'absence de Fekir, conjuguée au retour de Rachid Ghezzal, ne devrait pas bouleverser l'organisation de l'OL pour la venue des Girondins d'autant qu'Alexandre Lacazette devrait débuter après s'être rétabli d'une légère blessure au genou gauche à Dijon.
- 'Ramirez ou Sanchez' -
Les critiques ont cependant fusé après une seconde période totalement ratée en Bourgogne. Après avoir fait part lui-même d'un "sentiment de honte", le technicien lyonnais veut relativiser.
"Ce n'est qu'un match en partie raté. Il faut être conscient de ce qui n'a pas fonctionné et garder la confiance sur ce qui a très bien marché, comme l'animation offensive", souligne celui qui semblait visé, en partie tout du moins, par les commentaires de Jean-Michel Aulas il y a deux semaines.
"Est-ce que c'est un problème défensif ou plus globalement d'organisation tactique ? C'est au coach de décider", avait déclaré le président lyonnais en avançant le nom du défenseur central international argentin Emanuel Mammana, 21 ans, recruté cet été mais qui n'a pas encore joué. Mais il est suspendu après avoir été exclu avec la réserve, samedi dernier.
Il faut "laisser l'entraîneur avec ses appréciations", avait ajouté Aulas, tout en prévenant: "il est là pour en faire mais aussi pour gagner les matches ensuite. Il va analyser".
Jeudi, le patron de l'OL a tenu à minimiser la portée de ses propos tandis que Genesio confiait qu'il n'y avait pas eu spécialement de mise au point avec le président, préférant ironiser sur les critiques, d'où quelles proviennent.
"Quand on gagne, c'est grâce au stade, au public ou aux joueurs et quand on perd, c'est à cause de moi car je ne suis pas un entraîneur suffisamment expérimenté. Je devrais peut-être m'appeler Ramirez ou Sanchez", a-t-il lancé, avec une pointe d'ironie, en référence à la mode des entraîneurs latins, supposés meilleurs que leurs confrères français et souvent épargnés par les reproches.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.