"Cette fois le président est en campagne. Le discours ne laissait aucun doute, il est prêt à en découdre pour 2017", écrit Le Parisien, résumant l'opinion des éditorialistes.
Pour Paul-Henri du Limbert, du Figaro, "c’est le sens du discours prononcé Salle Wagram". "selon toute vraisemblance, François Hollande ne sera donc pas le premier président de la Ve République à renoncer à briguer un nouveau mandat".
"Son discours était explicite. François Hollande ne lâchera pas prise", assure Nicolas Beytout, de l'Opinion. "Après le discours d'hier, personne ne l'imagine renonçant dans trois mois", renchérit Michel Urvoy dans Ouest-France. Président, il "entend bien le rester", constate lui aussi Jean-Louis Hervois, de Charente Libre.
"Pépère se réveille", ironise de son coté Laurent Joffrin, de Libération, qui voit en François Hollande "le président-candidat."
Durant un peu plus d'une heure, salle Wagram, à Paris, le président de la République a largement dépassé le thème de son discours, "La démocratie face au terrorisme", pour lancer l'offensive tous azimuts.
- 'L'envie d'entamer une nouvelle campagne' -
Un discours "de campagne", pour Pierre-Alain Furbury, des Echos et Olivier Pirot, de La Nouvelle République du Centre-Ouest. Un discours "qui transpirait l'envie d'entamer une nouvelle campagne", assure Patrice Chabanet du Journal de la Haute-Marne, "d'entrée en campagne", selon Jean-Claude Souléry, de La Dépêche du Midi.
Un discours qui "dissipe les derniers doutes sur les intentions" de François Hollande, pour Xavier Brouet, du Républicain Lorrain et qui "annonce une candidature", affirme pour sa part Jean-Louis Hervois, de Charente Libre. Un discours qui "s’est révélé une déclaration subliminale de candidature", juge Hervé Chabaud de l'Union/L'Ardennais. Un discours qui "restera sans doute fondateur d’un engagement de +toute une vie+, qui annonce une candidature", écrit Jean Levallois dans La Presse de la Manche.
En tout cas, pour Bruno Mège, dans La Montagne, "si ce n'est pas un discours de candidat, cela lui ressemble fortement".
"La campagne de 2012 n’est pas si loin. Celle de 2017 est proche. Mais entre les deux, il y a cinq années de décisions. Le président-candidat qui a retrouvé le goût de l’attaque devra apprendre à les défendre", prévient Matthieu Verrier dans La Voix du Nord.
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