A Caen, dans la nuit du 28 au 29 mai 2016, un vacarme réveille les occupants d'un logement. Quelle n'est pas leur stupeur de découvrir leur porte d'entrée... à terre ! L'homme qui se présente dans l'encadrement n'est autre que leur voisin de palier. Il explique, un peu incohérent qu'il était persuadé que sa famille était là. Après quelques propos confus, vraisemblablement dus à l'alcool, le chapitre est clos. Les voisins font réparer leur porte.
Plainte déposée
Une semaine plus tard, à 8h du matin, même vacarme, même scène, mêmes explications embrouillées du « casseur ». Une plainte est déposée.
L'homme a été jugé le mercredi 7 septembre 2016 devant le tribunal de grande instance de Caen (Calvados) pour dégradations de biens appartenant à autrui. Il semble évident que ce dernier, âgé de 28 ans, séparé de sa compagne, père de deux enfants, en surendettement, vit très mal sa solitude.
L'audience ne permettra pas d'apporter un éclairage sur les motivations du prévenu, excepté son idée fixe de trouver sa famille dans cet appartement. « J'ai mis des coups de pied dans la porte, elle est tombée, mais ce n’était pas pour voler. » Son casier judiciaire comporte des mentions de violence conjugale et de conduite sous cannabis et alcool.
Le prévenu écope de trois mois de prison avec sursis, d'une obligation de soins et de réparations de la...porte.
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