Un incident s'est déclaré lundi 5 septembre 2016 sur l'un des deux ateliers de vitrification de l'usine Areva de La Hague (Manche), qui permettent de conditionner les déchets ultimes issus des opérations de traitement des combustibles usés, en les calcinant puis en les mélangeant à du verre.
Les équipements de ces ateliers sont maintenus en permanence en dépression. Ce lundi, les salariés ont constaté que la dépression n’a pas été maintenue dans l'un des équipement de vitrification, pendant 38 minutes. Ils ont alors immédiatement procédé à la remise en dépression de l’appareil concerné, situé en zone confinée.
Pas d'impact sur la sûreté
Les premières analyses menées par les équipes de l'usine ont établi que "des incohérences survenues entre deux capteurs électroniques ont conduit à une interprétation erronée de l’état de l’installation", indique Areva.
La direction de l'usine assure que la sûreté n’a pas été remise en cause, et que la production a pu reprendre normalement suite à ce dysfonctionnement. "Cet événement n’a eu aucune conséquence pour le personnel, l’environnement et l’installation" assure Areva.
L'entreprise a proposé à l’Autorité de sûreté nucléaire de classer cet événement au niveau 1 sur l'échelle internationale des événements nucléaires, qui compte 7 niveaux.
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