Pour la première fois depuis le début de l'ère professionnelle, en 1968, et depuis 1947, trois Français sont au programme des quarts de finale d'un tournoi du Grand Chelem (Open d'Australie, Roland-Garros, Wimbledon, US Open).
Et comme Pouille, auteur d'un exploit magistral dimanche face à l'ancien N.1 mondial Rafael Nadal, affronte Monfils, l'un des deux décrochera donc son billet pour les demi-finales, comme Richard Gasquet en 2013, le dernier Bleu demi-finaliste à New York.
Le plus jeune et moins connu des Français, Pouille, est celui qui a frappé le plus les esprits avec son culot face à Nadal qu'il a fait craquer en cinq sets.
"C'est l'un des matches les plus enthousiasmants que j'ai vu lors des 60 dernières années", s'est ainsi enflammé Nick Bolletieri, entraîneur de légende du tennis américain.
- La constance de Monfils -
Pouille ne veut pas s'arrêter là et rêve à 22 ans de disputer sa première demi-finale d'un Grand Chelem.
Il lui faudra mardi, pas avant 13h00 locales (19h00 françaises) battre Monfils, le Français en forme du moment avec son titre à Washington et sa demi-finale à Toronto en juillet.
"C'est top de se retrouver à trois en demi-finale, il faut essayer qu'il y en ait un en finale, j'espère que ça sera moi...", a souri Pouille, 25e mondial.
Mais "La Monf", 30 ans depuis quelques jours, a trouvé en 2016 la constance dans ses résultats et sa forme qui lui avait toujours manqué jusque là.
Depuis son arrivée à New York, le 12e mondial n'a pas perdu le moindre set et aborde son troisième quart de finale à l'US Open en confiance.
"Je me sens bien", a-t-il simplement expliqué, préférant évoquer son prochain adversaire qu'il a battu lors de leur seule confrontation, au 1er tour de l'Open d'Australie 2015, autant dire à une autre époque tant Pouille a explosé depuis.
- 'J'adore Lucas' -
"J’adore Lucas. J’ai beaucoup d’admiration pour lui, l’attitude qu’il a, il n’a pas peur, au contraire quand il y a de l’ambiance, il joue encore mieux. Au même âge il est plus fort que moi, beaucoup plus fort, plus mûr", a rappelé le Parisien.
Le vainqueur de ce duel 100% français pourrait retrouver un autre Français, Tsonga, pour une place en finale.
Mais le N.1 tricolore devra dominer l'ogre Novak Djokovic, dans le dernier match de la session nocturne de mardi.
Face à "Djoko", Tsonga affiche un bilan de six victoires contre quinze défaites et ne l'a battu qu'une fois, au Masters 1000 de Toronto en 2014, lors de leurs douze derniers duels.
Mais le Serbe a perdu de sa superbe cet été après son élimination au 3e tour de Wimbledon et une blessure à un poignet qui a empoisonné ses JO-2016.
"Malgré le fait qu’il ne soit pas forcément au top, il gagne énormément. Pour ces gars là, ce qui compte c’est les grands tournois. Il en a gagné deux sur trois (en 2016), je crois qu’on peut toujours compter sur lui", note Tsonga.
"Quelque part je me réjouis de jouer Djoko en quart de finale. Ca veut dire que je ne l’aurais pas sur les autres tours et en général il est redoutable sur les demi et les finales. Plus tôt je le joue, mieux c’est", espère "JWT" qui, comme Monfils, disputera son troisième quart de l'US Open et n'y a jamais atteint le dernier carré.
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