. Entre ici Kosovo, au Veritas Stadium
C'est donc à Turku, ville du sud-ouest de la Finlande, sur la pelouse du désuet Veritas Stadium, que le Kosovo va jouer son premier match de qualification à une Coupe du monde. Les gros plans sur les visages des Kosovars au moment d'entrer sur le terrain vont sans doute faire le tour du monde.
Emotion et fierté vont étrangler joueurs et supporters. Ibrahim Maloku, 41 ans, fan de Pristina, le résume pour l'AFP. "Je suis extrêmement heureux et triste en même temps. Heureux car mon équipe va faire des débuts historiques qu'on attend depuis l'indépendance. Triste car je ne peux pas aller en Finlande, c'est trop cher. Peu importe, je serai debout devant ma télé pour écouter mon hymne".
De quoi faire oublier un instant le flou des textes sur la possibilité pour un joueur aux racines kosovares de porter le maillot alors qu'il a déjà joué pour d'autres nations comme la Suisse ou l'Albanie. Ce qui d'habitude est interdit, mais la Fifa a fait une exception lundi pour 9 joueurs.
La suite s'annonce difficile pour le Kosovo dans un groupe I relevé, avec outre la Finlande, la Croatie, Turquie, et l'Islande, révélation de l'Euro-2016. Les Vikings affrontent d'ailleurs l'Ukraine lundi tandis que Croatie et Turquie se croisent pour ce qui est déjà un choc.
Pour rappel, les 9 premiers de groupe se qualifient directement tandis que les huit meilleurs deuxièmes iront se défier en barrages pour les quatre dernières places de la zone Europe (13 au total, donc).
. Roja et Azzurri devraient passer au vert
La dernière fois qu'on avait croisé Italie et Espagne, c'était le 27 juin au Stade de France et les Azzurri avaient éliminé la Roja 2 à 0 en 8e de finale de l'Euro-2016. Ca tombe bien, ils sont tombés dans le même groupe (G), avec l'Albanie, la Macédoine, Israël et le Liechtenstein.
Les deux places fortes du football du vieux continent se rencontreront dans un mois en Italie. En attendant ces retrouvailles, l'Espagne, 8e au classement Fifa, reçoit donc une des plus faibles équipes au monde, le Liechtenstein, 182e mondiale. L'occasion pour la Roja de tourner en douceur la page d'un Euro-2016 raté, qui venait juste après un Mondial-2014 cauchemardesque. Le patriarche-gourou-sélectionneur Vicente del Bosque a laissé la place à Julen Lopetegui, qui a fait une croix sur le recordman de sélections (167), "San" Iker Casillas.
En Italie le commandant de bord a également changé: Giampiero Ventura a succédé à Antonio Conte parti exercer ses talents à Chelsea après un Euro en revanche réussi (quart de finale perdu seulement aux tirs au but contre l'Allemagne). Ventura n'est connu que par son surnom "Mister Libido", hérité d'une déclaration inattendue: "désormais, c'est par libido que j'entraîne", à l'époque où il était coach à Bari. Le début de son histoire d'amour avec la Nazionale a capoté avec une défaite en amical contre la France (3-1). L'entrée en éliminatoires devrait être plus simple avec Israël, 76e mondial (l'Italie est 10e).
Programme des matches de lundi (heure française)
(18h00) Géorgie - Autriche
(20h45) Serbie - Eire
Croatie - Turquie
Ukraine - Islande
Pays de Galles - Moldavie
Albanie – Macédoine
Israël – Italie
Finlande – Kosovo
Espagne - Liechtenstein
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