Pour sa rentrée politique, ce vendredi 2 septembre 2016 à Rouen (Seine-Maritime), le président de la Métropole, Frédéric Sanchez, a tenu à sortir du cadre et à s'éloigner un temps des enjeux métropolitains, pour évoquer les suites des attentats qui ont frappé cet été Nice (Alpes-Maritimes) et Saint-Etienne-du-Rouvray.
« Eviter que les peurs supplantent définitivement la raison »
L'élu assure que le terrorisme interroge « la façon dont les élus locaux conçoivent leurs projets et leur donnent sens. Nous devons construire les éléments du vivre-ensemble ». Et Frédéric Sanchez d'enchaîner :
« Il faut être clair sur le cap et être extrêmement rigoureux sur l'obligation morale qui doit mener les élus. Nous devons construire la société française sur autre chose que des angoisses, voire des fantasmes. Eviter que les peurs supplantent définitivement la raison. »
Le président de la Métropole a également mis en garde contre « la grande tentation, à droite comme à gauche, de dire ce que l'opinion est supposée vouloir entendre. C'est la définition même de la démagogie. »
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