"Il était aux marches du palais, il est maintenant en marche", assure Laurent Joffrin, dans Libération.
"En avant, marche! Après avoir goûté pendant deux ans aux fastes de Bercy, Emmanuel Macron veut maintenant se délecter des lustres de l’Élysée", prévient Jean-Michel Servant, du Midi Libre. L'éditorialiste, comme ses confrères, fait référence en utilisant le mot marche au nom du mouvement politique "En Marche!", créé début avril par Emmanuel Macron.
"Et maintenant, cap sur l'Elysée", titre en pages intérieures, Le Parisien.
"C’est bel et bien un pas de plus vers une candidature qu’a esquissé hier l’ancien banquier d’affaires. Il est désormais en marche", reconnaît Laurent Bodin, pour l'Alsace. "En marche vers l’Elysée", écrit Dominique Garraud, dans la Charente Libre.
"Voilà, c’est fait, il est libre. Libre donc et +en marche+, évidemment", s'amuse Denis Daumin, de La Nouvelle République du Centre-Ouest.
- 'L'entrée en campagne du jeune loup' -
Pour Xavier Brouet, du Républicain Lorrain, cette démission "confirme l’irruption de l’ex-ministre de l’Economie dans la présidentielle". "Elle signe, c’est à peu près certain, l’entrée en campagne du jeune loup aux dents très, très longues", estime Christophe Bonnefoy, du Journal de la Haute-Marne. C'est "la volonté de se présenter à l’élection présidentielle", juge Bruno Dive, dans Sud-Ouest.
Et Michaël Tassart, du Courrier Picard, d'enfoncer le clou : "Emmanuel Macron a présenté sa démission pour se consacrer à son mouvement "En Marche" et donc à sa candidature pour l’élection présidentielle de 2017".
"Tout laisse penser que cet objectif lui trotte dans la tête", note Grégoire Poussielgue, dans son article pour Les Echos. L'ancien ministre "n’est pas encore candidat, mais il se met en situation de l’être. Il ne se lance pas pour embellir le décor ou pour servir les autres. Il veut gagner", annonce Michel Urvoy, de Ouest-France.
Emmanuel Macron est "en marche vers la présidentielle", mais "il a encore tout à prouver", tempère Yves Thréard, dans Le Figaro.
L'ancien ministre a annoncé : "son intention de construire pour l’an prochain +un projet qui servira uniquement l’intérêt général+ et il a dit +le seul moment où un tel projet peut être présenté, c’est une campagne présidentielle+. Si de pareils propos n’annoncent pas une candidature, c’est à ne plus rien comprendre à la politique", conclut Michel Bassi, de l'Eclair des Pyrénées.
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