Une église étant un lieu sacré, il est interdit d'y célébrer une Messe lorsqu'une profanation y a eu lieu. Le droit canon considère qu'elle a été d'une certaine manière rendue inapte au culte et qu'une cérémonie est nécessaire pour rétablir son caractère sacré.
« rite pénitentiel de réparation »
Le « rite pénitentiel de réparation » est prévu par le canon 1211 du code de droit canonique. Il fait suite à une « action gravement injurieuse » commise dans un lieu sacré. Cette action doit revêtir un caractère de« scandale » pour les fidèles. Ensuite, il revient à l'évêque de déterminer si l'acte commis est gravement injurieux.
Il est souhaitable que cela soit l'évêque qui préside la cérémonie, mais ce n'est pas obligatoire. Cette cérémonie consiste d'abord en une procession : les fidèles se rassemblent dans un endroit proche de l'église, ils y entrent en chantant la litanie des saints. L'évêque et les prêtres portent des habits de deuil, c'est-à-dire violets. L'évêque commence par bénir de l'eau, puis il procède à l'aspersion de l'autel, et s'il le souhaite des fidèles ainsi que des murs de l'église.
Le pardon des péchés
Dès lors, la Messe en tant que telle peut commencer, mais elle n'est pas obligatoire. Généralement, les lectures choisies sont celles prévues pour demander le pardon des péchés. Après la prière universelle, l'autel est orné : on y apporte des luminaires, une nappe blanche et une croix… Puis a lieu la célébration de l'eucharistie.
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