Le jeudi 19 décembre 2013, au centre commercial Carrefour de Mondeville, au sud de Caen (Calvados) un homme ayant fait son plein d'essence s’apprête à régler avec un chèque. Ors, celui-ci s’avère contrefait. Il a été jugé le jeudi 25 août 2016 par le tribunal de grande instance de Caen pour usage de chèques contrefaits émis en novembre et décembre 2013.
"Galère financière"
A la barre, le prévenu explique qu'à l'époque, il était en "galère financière". "J'allais souvent sur un forum "spécial" sur le web. On y parlait beaucoup informatique. Un jour on m'a proposé un plan pour me remettre pécuniairement et bien "repartir" par la suite."
"Projet zéro"
"Ça s'appelait le "projet zéro". On m'a envoyé une quinzaine de chèques à mon nom et a celui d'un certain John L. ainsi qu'une carte d'identité à son nom à lui. J'ai payé 6 euros le document." Il explique qu'ainsi, il a pu se fournir en téléviseurs, consoles de jeux dans des grandes surfaces (valeur estimée 2530 euros) qu'il revendait ensuite sur le Bon coin. Il reconnaît également avoir acquis du matériel via internet.
"Magie d'internet"
"En somme, constate la présidente, vous tapez : comment se faire de l'argent facilement ? Et on vous répond ! C'est la magie d'internet !" La procureur parle de spirale et pense qu'il aurait continué si on ne l'avait pas arrêté. Elle requiert un an de prison avec sursis. C'est à 8 mois avec sursis qu'il se voit condamné assortis de 24 mois de mise à l'épreuve ainsi qu'à l'obligation de dédommager les victimes. "Je vous ai occasionné du travail" s'excuse t-il. "Mais c'est le nôtre" lui rétorque la présidente.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.
Et il aura fallu 18 mois pour prononcer un jugement, certes Internet est nettement plus rapide, efficace et productif en terme de rentabilité !
Mauvaise publicité pour Internet en ce moment au Tribunal de Grande Instante (TGI) de Caen... Des chèques achetés sur le Net, les réseaux sociaux... Des professionnels vendeurs d'antiquités sur un site spécialisé... Tous condamnés mais les noms de sites sont cités... Méfiance, cela s'impose car de plus les achats sont revendus sur le Net... Il va falloir trouver des parades chez les vrais professionnels de l'Internet. ! Vendre sans avoir été payé ? Ne vendre que des choses que l'acheteur peut récupérer en échange de son paiement ? A vous de juger, acheteurs comme vendeurs...