L'indicateur, qui atteint son plus bas niveau depuis février 2015, est quasi-stable sur trois mois (-0,1%), mais reste en forte baisse depuis le début de l'année (-73.900, -2,1%) et sur un an (-44.100, -1,2%).
Juste avant la publication des chiffres, le président François Hollande s'était félicité, lors d'un déplacement dans le Maine-et-Loire, de la "tendance" à la "baisse du chômage" depuis le début de l'année.
Sur le seul mois de juillet, le chômage a aussi baissé de 0,5% en comptant l'Outre-mer, à 3,76 millions de demandeurs.
En revanche, le nombre d'inscrits est en légère hausse (+0,1%, soit 7.500 personnes) en incluant les demandeurs exerçant une activité, pour un total de 5,44 millions en métropole et de 5,74 millions en France entière.
Dans un communiqué, la ministre du Travail Myriam El Khomri a souligné "deux évolutions de fond qui soulignent l'ampleur du retournement de tendance".
La première, c'est le fait que, "pour la quatrième fois depuis le début de l'année", la baisse profite à toutes les classes d'âge.
Les situations des jeunes (-0,9%) et des seniors (-0,3%) se sont améliorées en juillet, mais elles restent très différentes sur un an: les "moins de 25 ans" connaissent une nette embellie (-5,9%) alors que les "50 ans ou plus" restent en hausse de 2,8%.
La deuxième "évolution de fond" revendiquée par la ministre concerne le chômage de longue durée, qui recule "pour le cinquième trimestre consécutif".
Fin juillet, 2,41 millions de personnes étaient inscrits à Pôle emploi depuis au moins un an, petite activité comprise, soit 58.400 de moins que fin 2015.
"Ceci traduit l’efficacité de nos actions en faveur des plus fragiles", s'est réjouie Mme El Khomri.
Cette série coïncide toutefois avec la mise en place du plan de 500.000 formations supplémentaires ciblées sur les chômeurs les moins qualifiés et de longue durée. Or, en entrant en formation, les demandeurs d'emploi quittent les catégories A, B ou C de Pôle emploi, pour rejoindre la catégorie D, moins commentée.
Celle-ci a atteint un niveau record en juillet, à 308.900 personnes, alors qu'elle n'avait jamais dépassé les 287.000 avant cette année. Ses effectifs ont grossi de 10,1% sur le trimestre.
Le ministère réfute auprès de l'AFP tout lien entre la baisse du chômage et le plan 500.000 et veut y voir "une reprise globale de l'activité et des embauches".
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