Ira – ira pas ? Lundi 22 août 2016, Nicolas Sarkozy a mis fin à un faux-suspense qui aura duré plusieurs mois. Le désormais ex-n°1 des Républicains publie demain "Tout pour la France" dans lequel il développe les grands axes de son programme. Philippe Gosselin, député de la Manche et proche de Hervé Mariton, estime qu'il s'agit d' "un non-événement" qui "ne fait qu'officialiser quelque chose qui était déjà connu". Il rappelle que conformément aux statuts du parti, Nicolas Sarkozy était obligé de se déclarer avant le jeudi 25 août 2016. Désormais, "il n'y a plus d’ambiguïté", et "c'est très bien ainsi".
Philippe Gosselin content qu'il n'y ait plus d'ambiguité
Avant de déclarer sa candidature, Nicolas Sarkozy a pris soin d'avancer ses pions au sein du parti Les Républicains. Comme annoncé, Eric Woerth devient secrétaire général, alors que Laurent Wauquiez hérite du poste de président. Une situation qui déplaît à Philippe Gosselin : "C'est une ambiguïté. Je crains qu'il y ait un peu de partialité". Il s'attend donc à "des turbulences" au sein du parti, même s'il "ne le souhaite pas". Au niveau départemental, il s'engage à tout mettre en œuvre pour que les choses se passent bien.
SON Philippe Gosselin n3
Philippe Gosselin affirme que, comme pour les autres candidats, il lira le livre de Nicolas Sarkozy. "Il s'agit de la candidature d'un ancien président de la République. Ses propositions me paraissent dignes d'intérêt."
Loyal et engagé derrière le vainqueur de la primaire
Même s'il n'est pas son candidat, le député de la Manche rappelle qu'il sera loyal et engagé derrière le vainqueur de la primaire. Selon lui, "ce qui paraît le plus vraisemblable aujourd'hui est que Nicolas Sarkozy et Alain Juppé se retrouvent au second tour de la primaire". Malgré tout, "rien n'est joué. Les gens sont très tendus, un peu à fleur de peau".
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Enfin, Philippe Gosselin ne craint pas de cacophonie à droite avec la multiplication des candidatures. Il explique qu'il ne devrait rester que six ou sept candidats d'ici au mercredi 21 septembre 2016. "Je ne suis pas sûr que Nadine Morano ait ses parrainages, Geoffroy Didier ou d'autres".
Si le député de la Manche souligne la « capacité de chef d'Etat » de Nicolas Sarkozy et sa « niac assez extraordinaire », il estime que ce dernier a encore beaucoup de chemin à parcourir avant de convaincre son propre camp.
SON Philippe Gosselin n4
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Qui veut encore de Sarkozy. ...
On a déjà vu....allez zou au suivant