Un premier convoi de six véhicules blindés est parti d'Istanbul pour rejoindre la province voisine de Tekirdag (nord-ouest), ont constaté des journalistes de l'AFP. Un autre convoi de huit blindés a quitté Ankara à destination de Cankiri, à 150 km plus au nord, a rapporté l'agence de presse pro-gouvernementale Anatolie.
Cette opération, qui concerne plusieurs garnisons militaires de ces deux villes, continuera durant toute la semaine, a précisé l'agence.
La base militaire d'Akinci, dans la banlieue d'Ankara, d'où ont décollé des avions de chasse et des hélicoptères pour bombarder plusieurs sites à Ankara dont le parlement et l'entrée du palais présidentiel, sera aussi fermée, avait annoncé le Premier ministre Binali Yildirim.
Dans la nuit du 15 juillet un groupe de militaires basés à Ankara et Istanbul ont tenté de renverser le régime du président Recep Tayyip Erdogan. Le coup de force, dont le cerveau serait selon les autorités turques l'ex-imam Fethullah Gülen installé aux États-Unis, a été mis en échec par les forces de sécurité loyales au gouvernement et des milliers de Turcs qui sont descendus dans les rues pour braver les mutins.
Les images spectaculaires de chars défilant dans les centre-villes d'Ankara et d'Istanbul, s'ouvrant la voie en roulant sur des voitures ou sur des gens, avaient défié la chronique.
Des manifestants s'allongeant sous les chars et d'autres montant sur les blindés pour les empêcher d'avancer tournent depuis en boucle sur les chaînes de télévision.
Quelque 273 personnes ont été tuées et plus de 2.000 autres blessées dans le coup de force qui a entrainé le grand ménage dans les cercles proches du réseau Gülen en Turquie.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.