La flamme olympique n'a plus que quelques heures à vivre. Mais les chercheurs d'or bleus sont encore en mission, avec trois belles pépites à ramener en France.
Pour les "Experts" du hand, un titre olympique n'a plus rien de très original: ils en ont déjà deux sur leurs étagères, ramenés de Pékin en 2008 et de Londres en 2012. Mais ils restent toujours aussi affamés. Et ils veulent récidiver, pour signer eux aussi un triplé. Comme un certain "éclair" jamaïcain, Usain Bolt.
A 14h00 (19h00 françaises), Nikola Karabatic et ses partenaires ont rendez-vous avec le Danemark, leur victime favorite. En 21 ans, ils n'ont cédé qu'une seule fois face à la sélection scandinave dans les grandes compétitions. Et les finales, ils savent les gagner : huit disputées depuis 2006, huit gagnées !
Et les "Experts" ne seront pas les seuls à viser le triplé: Julien Absalon, en VTT, tentera le même exploit, à partir de 12h30 (17h30 françaises), sur le parcours accidenté de Deodoro.
- Riner, porte-drapeau exemplaire -
Déjà couronné à Athènes en 2004 puis à Londres en 2012, le Vosgien veut lui aussi une troisième médaille d'or, histoire de rejoindre dans les statistiques un certain Tony Estanguet, le seul Français à avoir été titré trois fois dans trois Jeux différents dans la même épreuve individuelle, en canoë slalom en l'occurrence.
Enfin, un dernier Bleu sera en lice dimanche, pour le titre lui aussi: Tony Yoka, sur le ring de Barra, à 15h15 (20h15 françaises). Déjà champion du monde, en super-lourds (+91 kg), il veut la ceinture olympique en prime. Dans son cas, s'il y a un modèle à suivre, ce serait celui de sa compagne, Estelle Mossely, couronnée championne olympique, elle aussi sur le ring, vendredi.
Victoire ou pas pour les "Experts", Absalon ou Yoka, les Bleus sont en tout cas assurés de signer leurs meilleurs Jeux de l'après-guerre, avec 42 médailles, une de plus qu'à Pékin en 2008. Quel que soit le métal final des breloques des handballeurs ou de Tony "l'artiste" Yoka sur le ring.
Teddy Riner, porte-drapeau des Bleus à ces JO cariocas, a visiblement boosté ses troupes avec son deuxième titre olympique. Et tout le monde ou presque a répondu, malgré les ratés des nageurs ou du cyclisme sur piste: six médailles pour l'athlétisme, un record depuis 1948, six pour la boxe, trois pour la voile (meilleur bilan depuis 24 ans) et trois pour l'escrime, après le zéro pointé de Londres.
- Peu d'or et beaucoup d'argent -
Seul regret sans doute: le manque de titres, au nombre de neuf samedi soir. Comme souvent, les Bleus ont en effet collectionné les médailles d'argent (17), et les médailles en chocolat, pour les 4e places.
Victoire ou pas, pour les "Experts", Absalon ou Yoka, il sera ensuite temps de faire la fête, pour célébrer la fin de ces premiers JO sud-américains, au Maracana. Et les Cariocas seront là, encore étourdis de bonheur après l'exploit de leur Seleçao, enfin couronnée championne olympique samedi soir.
Un seul titre manquait au football auriverde: une médaille d'or olympique. Le Brésil en rêvait, et Neymar l'a fait, contre l'Allemagne. En marquant le seul but de son équipe, dans le temps réglementaire (1-1), puis le tir au but de la victoire, le 5e (5-4), contre l'Allemagne.
Alors certes, ce n'est pas la même Allemagne qui avait humilié Thiago Silva et ses partenaires, 7-1, en demi-finale du Mondial brésilien, en 2014. Mais cela fait du bien, et le pays entier s'est mis à danser, sur des airs de samba.
La flamme olympique va s'éteindre, définitivement, au Maracana, en bordure de "la ville merveilleuse". Et pendant quatre ans, elle va rester dans sa Grèce natale. Puis, elle repartira, en 2020, pour Tokyo, et les XXXIIe Jeux de l'ère moderne. 124 ans après les Jeux d'Athènes de 1896.
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