L'enquête publique concernant les deux projets de fermes expérimentales d'hydroliennes dans le Raz Blanchard (Manche) a été lancée jeudi 18 août 2016, pour une durée d'un mois. Elle porte sur l'installation de onze machines au fond de l'eau, pour produire de l'électricité grâce à des courants marins parmi les plus forts d'Europe.
L'une de ces fermes est portée par EDF, en partenariat avec DCNS. Ce projet, baptisé Normandie Hydro, prévoit la construction et l'installation de sept hydroliennes, sortes d'éoliennes sous-marines, de 16 mètres de diamètre, d'une puissance de 2 MW chacune, sur une surface de 28 hectares, à une trentaine de mètres de profondeur.
L'autre projet, Nepthyd, est mené par Engie, avec Alstom. Il porte sur quatre hydroliennes de 18 mètres de diamètre, d'une puissance de 1,4 MW chacune, sur 17 hectares. Selon le commissaire enquêteur, joint par l'AFP, EDF espère lancer les travaux en 2017, et Engie en 2018, pour une durée de deux ans chaque fois.
Dans les communes riveraines
Ces hydroliennes ne plaisent pas l'association environnementale Robin des Bois, qui se dit "absolument contre ces projets", situés en zone Natura 2000. Selon elle, "s'attaquer au Raz Blanchard, c'est s'attaquer au Mont-Blanc" car il est "un torrent sous marin à la fonctionnalité écologique majeure".
L'enquête publique est ouverte jusqu'au 19 septembre dans les mairies de Jobourg, Auderville, Saint Germain des Vaux, Digulleville, Herqueville et Omonville la Petite. Les horaires des permanences et les modalités de participation sont à retrouver sur le site de la préfecture de la Manche.
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