A Cherbourg (Manche), l'association Itinérance, qui accompagne les migrants et demandeurs d'asile, se doutait que l'évacuation du Camp Nordez allait avoir lieu cette semaine. Jeudi 11 août 2016, le tribunal administratif de Caen avait en effet laissé trois jours aux migrants pour quitter ce terrain municipal où ils vivent sous des tentes.
Une quinzaine de migrants
Ce jeudi 18 août, le délai étant dépassé, la mairie a donc demandé à la préfecture le recours à la police. Sur place, une quinzaine de migrants étaient encore présents. Trois d'entre eux ont été laissé libres et ont pris la direction du SAO (Service accueil orientation). Les autres ont été transférés à la police aux frontières. Leur situation va être examinée, tout comme leur demande éventuelle d'asile.
Troisième évacuation
Selon Itinérance, la majorité de ces hommes, venus d'Afghanistan, d'Irak, d'Egypte ou encore de Syrie, espère rejoindre l'Irlande.
Pour le prêtre Paul Gaillard, membre de l'association, cette troisième évacuation n'est pas une solution :
Paul Gaillard
Rappelons qu'en juin, la justice avait fait évacuer des migrants de ce même Squatt Nordez.
La mairie de Cherbourg-en-Cotentin a prévu de s'exprimer sur le sujet ce jeudi après-midi.
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