L'explosion a tué sur le coup dans l'après-midi neuf personnes, dont un membre du personnel de MSF, et deux autres patients sont morts lors de leur transfert vers un autre hôpital, a indiqué l'organisation dans un communiqué reçu à Paris, en accusant la coalition arabe alliée du pouvoir yéménite d'être responsable de l'attaque.
La rébellion yéménite avait auparavant fait état d'un bilan de six morts et 20 blessés dans cette zone du nord du pays contrôlée par les rebelles.
L'hôpital d'Abs, où travaille une équipe de MSF depuis juillet 2015, a été en partie détruit et tous les patients et soignants survivants du raid aérien ont été évacués, a ajouté MSF, soulignant que la localisation exacte de l'hôpital était bien connue des belligérants.
Il s'agit de "la quatrième attaque" contre un site de MSF "en moins de 12 mois", a condamné Teresa Sancristóval, responsable de MSF pour les opérations d'urgence au Yémen.
Dans son communiqué, l'ONG a demandé aux belligérants, "en particulier à la coalition dirigée par l'Arabie saoudite", de s'engager à ce que ce genre d'attaques ne se reproduise pas.
L'attaque de lundi a eu lieu 48 heures après des frappes ayant tué 10 enfants dans ce pays dévasté par la guerre.
Les raids samedi et lundi ont eu lieu dans le nord du pays, dans des zones contrôlées par les rebelles Houthis qui, alliés avec des soldats restés fidèles à l'ancien président Ali Abdallah Saleh, se disputent le pouvoir avec le président Abd Rabbo Mansour Hadi depuis 2014.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.