Les deux enquêtes, ouvertes à la suite de plusieurs plaintes, portent "sur des faits et des plaignants distincts", a précisé cette source, confirmant une information révélée par L'Express sur son site internet.
La première enquête, ouverte fin juillet pour "corruption de mineur" et confiée à la Brigade de protection des mineurs (PJ de Paris), concerne à ce stade un seul plaignant et est sans lien avec la websérie produite par M. Morandini, a indiqué la source.
L'enquête pour "harcèlement sexuel et travail dissimulé" ouverte début août concerne cinq plaignants et a été confiée aux policiers de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (PJ de Paris).
Les investigations viennent de débuter avec les premières auditions de certains plaignants, selon la source judiciaire. Jean-Marc Morandini, lui, n'a pas encore été entendu par les enquêteurs, selon une source policière.
Figure d'Europe 1, également animateur sur NRJ12, Jean-Marc Morandini est dans la tourmente depuis la publication mi-juillet d'une enquête des Inrocks où de jeunes comédiens racontent les conditions d'un casting pour une websérie osée, à l'origine du scandale. Il est notamment accusé d'avoir profité des castings pour pousser des comédiens à s'exhiber nus.
Au cours d'une conférence de presse en forme de contre-attaque, Jean-Marc Morandini avait fait valoir que "les acteurs savaient ce qu'ils venaient tourner" et affirmé qu'il n'avait "jamais forcé quiconque à avoir une relation sexuelle" avec lui. Il a toutefois reconnu "des maladresses".
L'animateur quittera provisoirement à la rentrée l'antenne d'Europe 1 "d'un commun accord" avec son employeur.
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