Le Séville FC - abonné aux titres en C3 et qui joue sa troisième Supercoupe consécutive - va tenter de décrocher pour la deuxième fois ce trophée inaugural de la saison européenne, mettant aux prises les lauréats de la C1 et la C3. L'occasion pour les Sévillans de faire le plein de confiance avant la Supercoupe d'Espagne, les 14 et 17 août, face au FC Barcelone, qu'ils joueront en qualité de finalistes de la Coupe d'Espagne.
C'est le Barça qu'ils avaient battu (3-0) en 2006, lors de leur première victoire en Supercoupe d'Europe. C'était en revanche le Real Madrid qui avait remporté leur bataille il y a deux ans (2-0).
Menés par leur nouvel entraîneur argentin Jorge Sampaoli - qui a refusé de prendre en main la sélection argentine -, les Andalous semblent avoir toutes leurs chances, bien lancés par cinq victoires en autant de matches de préparation.
Sampaoli a su renouveler l'enthousiasme de ses joueurs, après le départ cet été pour le PSG de leur ancien guide Unai Emery, grand artisan des trois derniers titres (consécutifs) en Europa League.
Il ne pourra plus compter sur l'attaquant français Kevin Gameiro, parti à l'Atlético Madrid. L'Ukrainien Yevhen Konoplyanka, en forme (il a marqué dans quatre des cinq matches amicaux), va devoir mener l'offensive face aux Madrilènes, avec à ses côtés la dernière recrue du club, l'Argentin Luciano Vietto, prêté par l'Atlético.
- Sans Ronaldo ni Bale -
Face à un Séville également renouvelé par les arrivées de l'Espagnol Pablo Sarabia (Getafe), de l'Argentin Matias Kranevitter (prêt de l'Atlético) ou du Brésilien Ganso (Sao Paulo), le Real, presque inchangé par rapport à l'an passé, sera amputé de deux stars offensives, peut-être trois.
Cristiano Ronaldo se rétablit encore de sa blessure au genou gauche en finale de l'Euro, et Gareth Bale, lui non plus, ne sera pas aligné. Le Gallois est resté à Madrid pour un travail spécifique de reprise.
Enfin Karim Benzema est incertain, lui qui a souffert la saison dernière de douleurs à la hanche. "On ne va rien risquer avec Karim", a affirmé son entraîneur Zinédine Zidane. "On verra demain" (mardi).
L'attaque madrilène comptera sur le revenant Alvaro Morata, de retour à la "Maison blanche" après un passage réussi à la Juventus de Turin. "C'est un endroit où l'on peut grandir", a souligné Zidane, qui y avait joué cinq ans, entre 1996 et 2001.
"Les favoris, c'est eux. Le Real Madrid est pratiquement toujours favori", a prévenu le capitaine andalou Vicente Iborra, comme pour ne pas être trop confiant face aux absences madrilènes. Mais "nous sommes là pour leur rendre les choses difficiles. Nous n'allons pas les laisser poser leur jeu, dès les toutes premières minutes".
Le capitaine du Real Sergio Ramos a estimé que malgré ces retards, l'équipe pourrait compter sur des titulaires complètement prêts. "Ces dernières semaines, nous avons beaucoup insisté sur l'aspect physique", a-t-il souligné.
Une victoire en Norvège ferait entrer Zidane dans le club très "select" des footballeurs ayant gagné la Supercoupe d'Europe sur le terrain et comme entraîneurs, en compagnie de Johan Cruyff, Carlo Ancelotti, Pep Guardiola, Diego Simeone et Luis Enrique.
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