"Notre déception et notre tristesse sont grandes", écrivent conjointement Stepanova et son mari Vitali Stepanov. "Nous pensons qu'à travers le fait de nier le droit à Yuliya de participer à la compétition, le message envoyé est que le code mondial antidopage et les valeurs de l'olympisme ne sont simplement que des mots sur du papier. En conséquence, nous ne ferons pas appel devant le TAS".
C'est le témoignage de Stepanova, coureuse de 800 m, et de son mari, ancien contrôleur de l'agence russe antidopage, qui ont initié le processus d'enquête ayant abouti à la suspension de la fédération russe d'athlétisme.
Stepanova, qui a été suspendue deux ans pour des anomalies dans son passeport biologique entre 2011 et 2013, avait néanmoins été déclarée éligible par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) en vertu de son statut de lanceuse d'alerte.
Elle avait ainsi pu prendre part aux championnats d'Europe début juillet à Amsterdam, où elle avait été éliminée dès les séries.
Son cas posait cependant problème aux yeux du Comité international olympique (CIO), qui a décidé que les anciens dopés russes, même ceux qui ont purgé leur peine, n'avaient pas le droit de participer aux JO de Rio.
C'est en vertu de cette volonté que le CIO a refusé à Stepanova le droit d'aller à Rio.
"Nous sommes déçus que le CIO ait fermé les yeux sur les risques pris par Yuliya et sur les dommages causés à sa carrière en exposant la triche systématique en Russie pour être à la hauteur des idéaux du code mondial antidopage. Pour elle, être qualifiée de +pas suffisamment éthique pour participer aux JO+ dans le communiqué du CIO a constitué un énorme choc", est-il également écrit dans le texte.
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