"J'ai rencontré aujourd'hui le président de la République qui m'a chargé de former le gouvernement d'union nationale", a déclaré M. Chahed à la presse au palais présidentiel de Carthage.
"Aujourd’hui, nous entrons dans une nouvelle étape qui requiert des efforts, des sacrifices, de l'audace, du courage, de l'abnégation et des solutions sortant du cadre classique", a-t-il ajouté, en précisant que ses priorités seraient la lutte contre le terrorisme et la corruption.
Youssef Chahed, qui a 30 jours pour former une nouvelle équipe aux termes de la Constitution, a indiqué que les consultations à ce sujet débuteraient dans la journée.
"Ce sera un gouvernement politique, un gouvernement de compétences, de jeunes", a-t-il poursuivi, en promettant que les femmes seraient "mieux représentées".
La désignation de M. Chahed intervient après que le Parlement a retiré samedi sa confiance au chef du gouvernement Habib Essid, tout juste 18 mois après sa nomination.
Le président Essebsi s'était dit le 2 juin en faveur d'un gouvernement d'union nationale face aux critiques contre le cabinet Essid, accusé d'inefficacité alors que la Tunisie traverse une période sensible, confrontée à une économie en crise et des attentats jihadistes meurtriers.
Dès l'évocation du nom de M. Chahed ces derniers jours, certains ont salué sa jeunesse (il aura 41 ans en septembre). Mais d'autres ont critiqué la promotion d'un membre du gouvernement sortant, jugé en échec, en dénonçant aussi des liens de parenté par alliance avec M. Caïd Essebsi.
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