"La direction a accepté que, jusqu'en 2019, il n'y ait aucun licenciement sec, pas de plan social pur, tout est basé sur le volontariat", a déclaré Abdelkader Choukrane, de l'Unsa, premier syndicat chez SFR, interrogé à la sortie d'une rencontre avec la ministre du Travail, Myriam El Khomri.
"Sur les conditions de départs, c'est le dernier plan de départ qui a été négocié en 2012 qui va s'appliquer, l'entreprise nous l'a dit, ça représente entre deux et trois mois de salaire" par année d'ancienneté, a-t-il ajouté.
Selon lui, la direction a "confirmé" lors d'une réunion de négociation lundi soir "l'objectif de 5.000 salariés en moins", mais elle "est dans une logique d'essayer de trouver un accord".
"Ce qui est sur la table aujourd'hui, c'est de pouvoir détendre le calendrier, y compris en allant jusqu'à 2019 avec pas de licenciements secs, donc c'est cette notion de plan de départ volontaire", a confirmé Isabel Lejeune-To, secrétaire nationale de la CFDT-F3C.
Mais "ce n'est pas encore fait", a-t-elle prévenu. "Aujourd'hui, on n'est absolument pas sûr que la négociation aboutira" et, "si le texte qui est sur la table n'est pas signé, la direction reprendra toute sa liberté", a-t-elle poursuivi.
Tout en confirmant l'engagement à ne pas faire de licenciements jusqu'en 2019, le représentant de la CGT-FAPT, Frédéric Retourney, a mis en doute les intentions de la direction: "quand on nous dit +pas de licenciements+ alors que sur les 18 derniers mois, il y a eu 1.200 départs, alors comment on peut faire confiance ? On sait très bien que les méthodes de départs volontaires, c'est contraints et forcés pour la majorité des salariés".
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