Louer une chambre ou un logement complet à un particulier, via la plateforme d'hébergement Airbnb. La tendance fait de plus en plus d'adeptes, souvent au grand dam des structures traditionnelles qui crient à la concurrence déloyale.
En cause notamment : le non-paiement par les usagers de la taxe de séjour. Depuis aujourd'hui, lundi 1er août 2016, ce n'est plus de cas dans près d'une vingtaine de villes* de France. Airbnb s'est en effet engagé à collecter, à la réservation, la taxe de séjour, avant de la reverser aux collectivités locales.
Pourquoi pas à Caen un jour
En Normandie, aucune ville n'a encore fait ce choix. "Les villes concernées ont une très forte notoriété touristique", explique Christophe Marchais, directeur de l'office de tourisme de Caen. La capitale normande n'exclut pour autant pas d'un jour faire le pas. Écoutez Christophe Marchais :
Christophe Marchais
A ce jour, le site Airbnb référence plusieurs centaines d'offres de logements à Caen. Des propriétaires qui ne sont pas tous déclarés auprès de la mairie. Un manque à gagner évident pour la Ville. Écoutez Catherine Pradal-Chazarenc, adjointe au maire en charge du tourisme.
Catherine Pradal-Chazarenc
A ce jour, seules huit communes sur les trente-cinq qui composent l'agglomération caennaise ont voté en conseil municipal l'instauration d'une taxe de séjour. A l'horizon 2017, la compétence devrait devenir communautaire, avec la création de la communauté urbaine de Caen.
* Aix-en-Provence, Ajaccio, Annecy, Antibes, Avignon, Biarritz, Bordeaux, Cannes, La Rochelle, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Saint-Malo, Strasbourg, et Toulouse. Paris et Chamonix étaient déjà concernés par le dispositif.
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