Le PDG d'Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac, est par ailleurs passé "soutenir les équipes" travaillant à l'aéroport parisien d'Orly dimanche matin, a indiqué la compagnie au dernier jour du chassé-croisé estival qui devait encore enregistrer près de 20% de vols annulés.
La veille, le transporteur prévoyait pour ce dimanche un taux de grévistes de 41% chez les personnels navigants commerciaux (PNC). Après un pic à "70%", ce taux serait retombé autour de "50%" dimanche, a estimé pour sa part la secrétaire générale adjointe du SNPNC-FO, Christelle Auster.
Aux quelque 30.000 personnes en moyenne impactées chaque jour par le mouvement s'ajoutent "quelques centaines de passagers concernés à chaud par des annulations de vol", selon la compagnie, citant "3 vols long-courrier et moins d'une dizaine de vols court et moyen-courrier" depuis mercredi.
Aucun annulation à chaud n'a, selon elle, été enregistrée samedi.
Il faut aussi compter les centaines de personnes qui une fois à l'aéroport n'ont pas pu monter à bord ou ont été débarquées d'avions maintenus, faute de personnel suffisant, "avec un pic à plus de 1.000" vendredi, "un peu moins de 700" samedi.
De quoi donner du pain sur la planche aux employés chargés de la relation client, qui doivent aussi recevoir M. Janaillac dimanche à Montreuil. Ce dernier compte également aller "prochainement auprès des équipes de Roissy-Charles de Gaulle en compagnie de Frédéric Gagey", PDG d'Air France, selon la direction.
Les discussions sont en revanche toujours au point mort avec les grévistes, déplore Christelle Auster. "Nous n'aurons pas d'autre choix que de redéposer un préavis de grève" à l'issue du mouvement, menace-t-elle.
Les PNC en grève jusqu'à mardi soir à l'appel du SNPNC-FO et l'Unsa-PNC (45% des voix) refusent que l'accord collectif fixant leurs règles de travail, de rémunération et d'avancement, en vigueur jusqu'au 31 octobre, ne soit prolongé que pour 17 mois, comme le propose Air France, invoquant un besoin de "stabilité".
Plus de 900 vols ont été annulés depuis mercredi, selon la compagnie qui évalue à "quelques dizaines de millions d'euros" l'impact financier de la grève.
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