L'affaire remonte à jeudi 21 juillet 2016, vers 5 heures du matin. Mais on ne l'apprend que ce jeudi 28, par l'union interrégionale FO-Pénitentiaire qui, 48 heures après l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, veut alerter de la situation en prison.
Un fouille très importante a été menée au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (Orne), près d'Alençon. Ce centre a toujours été présenté comme le plus sécurisé de France. Il n'accueille presque exclusivement que des détenus très difficiles.
De l'explosif dans les cellules ?
Plusieurs détenus radicalisés étaient soupçonnés de détenir de l'explosif et de vouloir se faire exploser dans l'établissement, en faisant le maximum de victimes chez les surveillants. Lors de ces fouilles, des armes artisanales et un plan manuscrit de la prison ont notamment été trouvés. Officiellement, cette fouille n'a rien donné en matière d'explosifs. Les surveillants sont persuadé du contraire, mais que tout est fait pour ne pas les affoler…
La journée avait débuté comme toutes les autres
Il fait à peine jour, ce jeudi 21 juillet 2016, à 5 heures du matin, au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe. Une journée qui débute comme toutes les autres, jusqu'au déclenchement d'une opération antiterroriste au sein de l'établissement, après une forte présomption de présence d'explosif dans quelques cellules. Celles de détenus radicalisés.
Des moyens nombreux et importants
Les personnels ne sont au courant de rien, mais la direction de l'établissement est sur place, rejointe rapidement par de nombreuses forces de l'ordre : police, équipes cynotechniques et de déminage, en présence des Eris (forces spéciales pénitentiaires), venues de Rennes et de Dijon.
Un chien de détection d'explosif marque à deux reprises, ce qui indique la présence d'explosif. Mais malgré l’intervention des démineurs, rien n'est trouvé. Un second chien ne trouvera rien…
Faire un maximum de victimes chez les surveillants
L'objectif de certains détenus emprisonnés serait donc de se faire exploser au sein de l'établissement, pour faire un maximum de victimes chez les surveillants. Aussi abracadabrantesque que cela puisse paraître, alors que Condé-sur-Sarthe fait partie des établissements retenus pour enfermer des prisonniers radicalisés, ceux-ci ne sont pas fouillés alors que les portiques de détection ne peuvent détecter que les objets métalliques, mais pas les pains d'explosifs que peuvent leur apporter leurs visites, au parloir…
Les personnels très inquiets pour leur sécurité
Il n'est pas possible de ne pas craindre que demain un détenu puisse répondre à l'appel de ces fous de Dieu et égorger ou se faire exploser avec un personnel au sein même d'une prison, explique le syndicat FO-pénitentiaire, qui réclame des mesures d'urgence. Ecoutez le témoignage de son délégué à Condé-sur-Sarthe, Emmanuel Guimarès :
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Je dis qu'il serait temps que ce gouvernement prennent les choses au sérieux car nous Français commençons à avoir peur de cet individu qui peuvent agir n'importe où on ne se sans plus en sécurité.