A l'issue de deux jours de réunion, son comité de politique monétaire (FOMC) n'a donc pas manifesté d'inquiétude particulière liée au Brexit et a préféré notamment insister sur une certaine embellie du marché du travail américain.
"Le marché du travail s'est renforcé et l'activité économique a progressé à un rythme modéré", indique le FOMC dans son communiqué final, ajoutant que les créations d'emplois avaient été "fortes" en juin après un accès de faiblesse en mai qui avait soulevé des doutes sur la solidité de la reprise.
Pour sa première réunion depuis le vote britannique pour une sortie de l'Union européenne, la Fed s'est montrée plutôt rassurante et semble suggérer que l'impact sur les Etats-Unis sera modeste.
Elle continuera certes à surveiller "l'évolution de la situation économique et financière mondiale", mais elle considère surtout que les "risques à moyen terme pour les perspectives économiques ont diminué".
Ce diagnostic relativement optimiste pourrait donc ouvrir la voie à une possible remontée de taux lors de la réunion de la Fed des 20 et 21 septembre, après la hausse de décembre dernier qui avait mis fin à sept années de politique de taux zéro.
En attendant, les taux directeurs américains, qui déterminent le coût du crédit, resteront dans leur fourchette actuelle (entre 0,25 et 0,50%).
Une des dix membres du FOMC, Esther George, s'est opposée à ce statu quo et aurait souhaité un relèvement des taux dès maintenant, indique le communiqué.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.