Depuis ce mercredi matin 27 juillet 2016, les habitants de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), encore éffarés et choqués des atrocités perpétrées la veille avec la mort du prêtre Jacques Hamel, ont tenu à apporter leur soutien. Beaucoup d'hommes, de femmes, d'enfants, en couple ou venus seuls, ont déposé des fleurs et des bougies au pied de la mairie de la commune.
Moment de paix et de recueillement, il s'agit également d'un lieu de discussion où chacun exprime son incompréhension. Comme nous confie un couple d'habitants :
C'est important d'être ici. On connaissait le curé car il officiait pour les enterrements, les communions et les mariages. On a vécu la journée d'hier comme un cauchemar. Apprendre les détails de son meurtre, l'imaginer avec le couteau sous la gorge, et mourir après quelques secondes voire quelques minutes, c'est horrible.
#attentat des hommages devant le presbytère du père Jacques Hamel à #SaintEtienneDuRouvray pic.twitter.com/IxTaeNJrzd
— Tendance Ouest (@tendanceouest) 27 juillet 2016
Les mots sont forts et ont une résonnance toute particulière. Alain, habitant de la commune :
Je suis en colère mais je ressens aussi de l'incompréhension. Cet individu était fiché S, avec un bracelet électronique, il y a tout un faisceau d'indices qui démontre sa dangerosité mais rien n'est empêché pour autant. Aujourd'hui, une petite commune comme Saint-Etienne-du-Rouvray n'est pas moins menacée que n'importe quelle autre ville de l'autre bout du monde. Je suis en colère parce que notre pays est désormais un état de droit pour les terroristes et de non-droit pour les victimes.
— Tendance Ouest (@tendanceouest) 27 juillet 2016
Pour Joaquim, entraineur de football dans une commune voisine, il va falloir "parler et expliquer aux jeunes ce qui vient de se dérouler chez eux" :
"On connaissait bien le père Hamel" confie Joaquim #SaintEtienneDuRouvray pic.twitter.com/yEgIfWRimG
— Tendance Ouest (@tendanceouest) 27 juillet 2016
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