Ces frappes, qui ont eu lieu respectivement le 16 juin et le 12 juillet selon le quotidien américain, avaient pour but de faire pression sur les Etats-Unis pour qu'ils coopèrent plus étroitement avec la Russie dans le ciel syrien.
La veille de la première attaque, un contingent de 20 forces spéciales britanniques venaient de quitter le poste, situé dans le sud de la Syrie, à une quinzaine de kilomètres de la frontière jordanienne à At-Tanf.
Le poste a été touché par des armes à sous-munitions, ont précisé au journal des responsables américains et rebelles.
Les initiatives américaines pour chasser les forces russes n'ont pas empêché une nouvelle attaque le 12 juillet contre un camp lié à la CIA, l'agence américaine de contre-espionnage.
Trois semaines après la première attaque, des avions russes ont bombardé un camp de rebelles syriens utilisé par des familles de combattants soutenus par la CIA, situé à environ 80 kilomètres à l'ouest de At-Tanf.
Ces attaques ont renforcé l'opposition de responsables, au Pentagone et à la CIA, à coopérer avec Moscou, selon les responsables militaires et du renseignement cités par le quotidien.
Mais la Maison Blanche et le département d'Etat, désireux d'éviter une escalade militaire, ont convenu de continuer à rechercher un compromis.
La semaine dernière, les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry, se sont mis d'accord pour coopérer militairement en Syrie contre les groupes jihadistes Etat islamique (EI) et Al-Nosra (branche locale d'Al-Qaïda).
D'après cet accord, Moscou cesserait de bombarder les positions des rebelles syriens soutenus par Washington et empêcherait son allié syrien de faire de même, en échange d'un moindre isolement russe sur la scène internationale, selon le Wall Street Journal.
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