"Dans les circonstances actuelles il n'est pas pensable d'ouvrir de nouveaux chapitres" dans les négociations, a déclaré le porte-parole du gouvernement et de la chancelière Angela Merkel, Steffen Seibert, lors d'un point de presse régulier.
Après une longue phase d'immobilisme, Européens et Turcs avaient fait fin juin un pas en ouvrant un nouveau chapitre des discussions portant sur les questions budgétaires. Les Européens avaient accepté de le faire dans le cadre de l'accord passé avec Ankara pour contenir le flux de réfugiés cherchant à se rendre en Europe depuis la Turquie.
Les négociations d'adhésion ont démarré en 2005 mais avancent depuis à vitesse d'escargot. Suite à la reprise en main de l'armée, de la justice, de l'enseignement et des médias en Turquie par le pouvoir du président Erdogan à la suite de la tentative de putsch, des voix s'élèvent en Europe pour suspendre les négociations, voire y renoncer.
Ces négociations sont découpées en 35 chapitres couvrant tous les domaines, que les Etats membres doivent d'abord accepter d'ouvrir puis ensuite de refermer lorsqu'ils estiment que les conditions sont remplies par la Turquie.
Or, à ce jour, seuls 16 chapitres sur 35 ont été ouverts et seulement un a pu être refermé.
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